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À Toulouse, Jean-Luc Mélenchon appelle à la mobilisation.

Emmanuel Macron a invoqué l’intérêt suprême de la nation dans le fait qu’il obtienne une majorité dimanche à l’Assemblée nationale. Des plans présidentiels que Jean-Luc Mélenchon compte bien contrecarrer jusqu’au bout. En meeting à Toulouse, le mardi 14 juin au soir, le leader de l’union de la gauche a appelé à la mobilisation dans les urnes.

« Ne permettez pas à ces gens de tenir le haut du pavé. Notre pays en ressortira en lambeaux ». Le désordre, ce n’est pas Jean-Luc Mélenchon, mais Emmanuel Macron. En bon tacticien, le leader de la gauche sait que la meilleure défense, c’est l’attaque : « Ce n’est pas moi le premier menteur, la place est prise ».

Dans la salle, l’assistance est galvanisée malgré la chaleur étouffante. Mais canicule ou pas, le leader de la Nupes lance la course à la mobilisation pour le second tour : « Ne croyez pas les pseudos projections, ne croyez que vous-même, votre propre activité. La question, c’est de savoir combien vous amenez de gens au vote dimanche ».

Et des jeunes si possible, eux dont l’abstention a été massive dimanche dernier. La tâche s’annonce toutefois ardue, jugent Perrine et Justin, étudiants venus assister au show Mélenchon : « Moi, j’ai l’impression des fois d’être vraiment reloue à harceler tout le monde pour qu’ils aillent voter. Je me dis ‘c’est bon, arrête’. Après la présidentielle, les législatives et le deuxième tour ! Mais suis d’accord que c’est important de le faire » déclare Perrine. « Quelqu’un qui est désintéressé complètement, malgré tout ce qu’on peut lui dire, je n’ai jamais vu quelqu’un s’intéresser tout d’un coup » ajoute Justin.

Mais pour arracher une majorité, Jean-Luc Mélenchon et la Nupes ne peuvent compter que sur un sursaut des électeurs. En 2017, le taux de participation avait baissé de 6 points entre les deux tours, affaiblissant particulièrement la gauche.

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