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AFFAIRE “GBAGBO A TÉMOIGNÉ CONTRE MOI”: UN CADRE DU PPA-CI RECADRE SERGE KOFFI

Invité de l’émission “Sans réserve” de NCI du jeudi 13 avril 2023, Serge Koffi déclarait que l’ex-Président Laurent Gbagbo et son gendre Stéphane Kipré ont porté plainte contre lui au Canada, l’accusant d’avoir appartenu à une organisation terroriste, à savoir la FESCI. Un cadre du PPA-CI dit sa part de vérité.

Livrant ce samedi des précisions sur l’affaire dans une publication sur Facebook, le Secrétaire national en charge des détenus politiques du PPA-CI, Fabrice Lago alias Steve Beko, indique qu’en vérité, « tout ceci est faux ».

« Parce que tous ceux qui ont suivi le procès à la CPI savent que le procureur a tenté de présenter la FESCI comme une organisation ayant utilisé des moyens assimilables aux méthodes terroristes pour maintenir le président Gbagbo au pouvoir. Et les avocats de la défense ont tout mis en œuvre pour réfuter cette thèse. Gbagbo, qui était dans un procès où une organisation qui l’a soutenue est accusée de terrorisme, ne peut pas, même s’il est fou, confirmer cette thèse. C’est une question de bon sens », argumente ce proche de Stéphane Kipré.

« Diffamation et injures publiques »
À l’en croire, la plainte contre Serge Koffi s’explique plutôt par le fait que ce dernier prend fait et cause pour Affi N’guessan à la faveur de la crise au FPI, multipliant les vidéos avec un autre cyberactiviste dans lesquelles il affirme que le président Gbagbo n’a pas signé son acte de candidature à la tête de son parti.

« Il va même plus loin en affirmant que c’est en sa présence que Stéphane Kipré a imité la signature de Gbagbo pour faire croire qu’il est candidat à la présidence du FPI. », fait savoir Steve Beko, qui souligne que c’est ‘’ulcéré par ces accusations’’ que Stéphane Kipré porte plainte contre l’ancien secrétaire général de la FESCI pour « diffamation et injures publiques ».

“À quel moment dans ce document, on parle de terrorisme ?”
« La justice canadienne écrit donc au président Laurent Gbagbo pour lui demander s’il reconnaît avoir signé un document de candidature à la tête du FPI. C’est une demande cruciale parce que si Gbagbo n’a pas signé un tel document, il n’y a pas diffamation et Serges Koffi gagne son procès », relate le Secrétaire national en charge des détenus politiques du PPA-CI.

“Il n’a pas besoin de salir le président Gbagbo pour cela”
À l’en croire, Laurent Gbagbo répond à la justice canadienne par un document en date du 25 septembre 2018, dans lequel il reconnaît avoir signé ladite lettre et être en accord avec son contenu. « Puisque Laurent Gbagbo reconnaît avoir signé la lettre en question, alors Serges Koffi a menti et il perd le procès. Aussi simple que ça », explique-t-il.

« D’où vient-il que Gbagbo aurait accusé serges Koffi d’avoir appartenu à la FESCI qui est une organisation terroriste ? À quel moment dans ce document, on parle de terrorisme ? Surtout qu’au moment des faits, Serges jouit déjà du statut d’exilé politique », s’interroge-t-il, estimant que Serges Koffi a le droit d’avoir de nouveaux amis et référents politiques, mais n’a pas besoin de salir le président Gbagbo pour cela.

 

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