03292023Headline:

Elections au Nigeria: du retard dans le début des opérations de vote

Au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, avec 216 millions d’habitants, on vote ce samedi 25 février pour les élections présidentielle, législatives et sénatoriales, alors que le pays est frappé par de multiples crises tant économiques que sécuritaires. Pour le scrutin présidentiel, ce sont dix-huit candidats qui se présentent. Les électeurs devront élire celui qui succèdera au président Buhari qui se retire après avoir effectué deux mandats, comme le veut la Constitution.

À travers tout le pays, la plupart des bureaux de vote ont ouvert très en retard – très peu de bureaux étaient prêts ce matin à 8h30 – heure à laquelle devait débuter le vote – faute de personnel et parfois même de matériel, rapporte notre correspondante à Lagos, Liza Fabbian.

Il y a eu du retard à Lagos, y compris dans le bureau de vote de Bola Tinubu, le candidat de l’APC, le parti de la majorité sortante, où les agents de la commission électorale sont arrivés très en retard, peu de temps avant le candidat lui-même.

Bola Tinubu est allé glisser son bulletin dans l’urne autour de 10h30, juste après son épouse qui votait dans un autre quartier de Lagos.

Le candidat du PDP, Atiku Abubakar s’est lui aussi déjà rendu dans son bureau de vote de Yola, dans l’État de Nassarawa. Il s’est dit confiant dans ses chances de victoire.

Enfin, en milieu de matinée, Peter Obi, le troisième de cette campagne est arrivé dans son bureau de vote d’Anambra, dans le sud-est du Nigeria.

On aura sans doute une idée un peu plus claire de la participation un peu plus tard, dans la journée. C’est la grande inconnue de ce scrutin. En 2019, seul un tiers des Nigérians s’étaient rendus aux urnes.

Cependant, le désir de changement, notamment de la jeunesse, pourrait cette fois changer la donne et même, peut-être, conduire à un deuxième tour inédit au Nigeria.

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