Placée sous mandat de dépôt depuis août 2020, Mme Pulchérie Gbalet, comparait le mercredi 14 avril 2021 devant un juge du tribunal du Plateau.
L’activiste proche de l’opposition FPI, est visée par plusieurs accusations: trouble à l’ordre public, appel à l’insurrection, incitation à la révolte, violences et voie de fait, destructions de biens publics et privés.
La présidente d’Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) et trois de ses collaborateurs sont en détention à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) après avoir appelé à une marche contre le « troisième » mandat d’Alassane Ouattara.
Parmi les instigateurs du mouvement de contestation contre la candidature d’Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre 2020 avec ses appels à la subversion par la rue, elle avait été arrêtée dans la nuit du 15 au 16 août en compagnie de deux de ses collaborateurs alors qu’elle se cachait dans un hôtel de la capitale économique ivoirienne.
Elle avait été conduite par des hommes encagoulés à Sebroko, l’ancienne base de l’Onuci (la mission des Nations unies) aujourd’hui occupée par plusieurs unités des forces de défense et de sécurité.
Son arrestation avait été jugée d’arbitraire par la majorité des partis de l’opposition ivoirienne et logique pour les autres, au regard des événements sanglants qui s’ensuivront.
Pulchérie Gbalet va-t-elle recouvrer la liberté provisoire après sa comparution du jour ? Ses proches croisent les doigts.
