Côte d’Ivoire: L’appel de libération des prisonniers politiques lancé par l’Eglise catholique rejeté par le Gouvernement
Dans une adresse récente, l’Eglise catholique a appelé les autorités ivoiriennes à libérer les prisonniers politiques en Côte d’Ivoire.
Cetappel n’aura pas un écho favorable si l’on s’en tient aux propos tenus ce jour par le porte-parole duGouvernement sur ce sujet à l’issue d’un conseil des ministres qui s’est tenu au Palais Présidentiel.
«Il y a des prisonniers, le chef de l’Etat en a parlé lors de la cérémonie du 1er mai. Il y a des prisonniers faits au moment de la crise, avant la crise et après la crise. Je ne vais pas revenir sur tous les chiffres qui sont publics parce qu’il y a des communiqués du ministère de la Justice après l’intervention du chef de l’Etat, » a déclaré Bruno Nabagné Koné.
Il estime que les personnes qui sont en prison malheureusement pour elles, subissent les lois de la République par rapport à des actes qu’elles ont posées sciemment.
«Dans toute République, les choses se passent de la même manière. Il y a des personnes qui ont tué de sang froid, quand ces personnes se retrouvent en prison, on ne peut pas évoquer l’aspect politique pour demander leur libération. Tout le monde veut que nous fonctionnions comme un Etat de droit et en même temps on veut continuer à pérenniser la culture du pardon. On tue quelqu’un on demande pardon et on est pardonné et on continue, l’Etat de droit, ce n’est pas cela, »s’est justifié le porte-parole.
Tout en reconnaissant que l’Eglise catholique est importante et ses dires sont pris en compte, le ministre de l’Economie numérique reste néanmoins sourd à l’appel de ces religieux ivoirien.
«Vous verrez que les personnes qui sont concernées méritent d’être dans les liens de la détention. »
a conclu Koné
a conclu Koné
Wassimagnon, Abidjan
koaci