La réponse des services du ministre Aka Aouélé est inquiétante. Le district sanitaire s’est contenté de regretter l’incident. Après la mort subite d’un élève qui venait d’ingurgiter un comprimé censé lutter contre la bilharziose, la psychose demeure à N’Douci.
Selon des articles sur le sujet, « le district sanitaire a dit regretter ce cas isolé de décès, et rassure que les médicaments administrés ne sont pas dangereux pour la santé. Il invite donc à la poursuite de la vaccination qui est très importante pour les enfants ». Rien de moins.
Le ministère de la Santé d’Eugène Aka Aouelé semble donc minimiser cet incident tragique et n’entend pas en tirer les leçons. Comment cette mort est survenue ? Pourquoi ? Que contenait ce médicament ? Qu’est-ce qui garantit que les autres médicaments ne contiennent pas de poison mortel ? D’où provient ce médicament ? Qu’en est-il des autres médicaments sur l’étendue du territoire ? Toutes ces questions devraient interpeller le ministère qui a l’obligation d’assurer la santé publique des Ivoiriens.
De quoi s’agit-il ? Selon l’AIP, « le décès de l’élève K.K.J.H, de la 5ème 4, au collège Orieux de Ndouci, survenu lundi, après avoir avalé un comprimé contre la bilharziose, provoque depuis lors, la psychose chez de nombreux parents d’élèves de la ville qui s’oppose désormais à la poursuite de la campagne ».
Le média public précise que « selon des informations recueillies auprès de la direction de l’école et les sources médicales, une campagne de lutte contre la bilharziose actuellement en cours dans les écoles de N’Douci, serait à la base de cette situation. L’élève K.K.J.H. serait décédé après avoir pris un comprimé de ce vaccin. Il aurait vomi, fait des convulsions quelques heures plus tard après avoir signalé des douleurs au niveau de la poitrine ».
Le ministre Aka Aouelé qui semble minimiser cette mort brutale de l’élève à N’Douci doit impérativement interrompre la campagne. Il doit exiger une enquête et situer les responsabilités. Il y va de la santé des Ivoiriens. C’est un fait suffisamment grave pour être traité avec autant de légèreté.