Après les obsèques de l’artiste, Arafat DJ a été amené au cimetière Willamsville où il a été enterré. Mais juste après ça, sa tombe a été profanée pas des fans en colère. Si certains se demandent pourquoi il n’y avait aucun agent de sécurité, un policier qui était chargé du secteur sécurité, a donné des explications sur le sujet.
« Le samedi 31 août 2019, jour de l’enterrement de DJ Arafat, j’étais parmi les éléments qui devraient prendre position autour du cimetière dès 5 heures du matin. Nous avons rempli notre rôle. Dès 6 heures, des éléments nous ont signalé que des journalistes voulaient entrer dans le cimetière pour aller installer leurs matériels de prises de vues vers la tombe. Nos consignes étant clairs, à savoir ne laisser entrer personne, en dehors des officiels, de la famille et des organisateurs, nous les avons refoulés », a-t-il déclaré.
Mais ce n’est pas tout. Car plus loin, il continue dans son explication. « Notre mission devrait prendre fin à la fin de l’enterrement, à savoir au départ des personnes dont nous avions la charge de la sécurité, à savoir les officiels, la famille et les organisateurs. Personne ne nous a dit de rester après l’enterrement de DJ Arafat, pour sécuriser la tombe ou même le cimetière, encore moins pour permettre au maçon de fermer la tombe ». Ainsi, ils ont juste obéir aux ordres et ne sont pas allés au delà.
« Nous, nous savions que quelque chose allait se passer. Pendant l’entrainement, on a eu déjà beaucoup de mal à contenir la foule. Ils disaient que les gens les empêchaient de voir le corps pour une dernière fois. Nos chefs étaient au courant, puisqu’on leur rendait compte. Mais comme on n’avait pas reçu d’instruction, on a décroché après la fin de la cérémonie. Ceux qui sont restés, c’était par simple curiosité ou peut-être parce qu’ils n’étaient pas dans la mission officielle de sécurisation ou même parce qu’eux-mêmes sont des fans de Yôrôbô comme moi d’ailleurs ».
« Regardez toutes les vidéos lors de la veillée, vous ne verrez pas un seul policier dans les tribunes où avaient pris places les fans. Mais regardez le monde qui se déplaçait pour protéger les autorités dans le stade. C’était toute armée. Nous n’avons fait qu’obéir aux ordres », a-t-il insisté. Il va conclure en disant que « les gens arrêtent d’accuser les pauvres policiers qui ne décident de rien et qui ne sont que de simples exécutants. La responsabilité incombe à ceux qui décident ».