La vidéo d’un fonctionnaire ivoirien exhibant son sexe dans son bureau à Abidjan devant la caméra de son smartphone, fait le tour des réseaux sociaux du pays depuis hier.
Si nous nous garderons, par éthique, de la diffuser, et de livrer l’identité du reconnu mais ailleurs dénoncé, ce nouvel épisode numérique interpelle quant à la prise de conscience nécessaire à tout représentant de l’ État en particulier et tout individu en général, face aux dangers sociaux des captations vidéos intimes.
Sujettes à toute sorte de devenir jusqu’aux plus pernicieuses pour ne pas dire lamentables, plaisir passager, passion pulsionnelle ou perversion instantanée, elles polluent toute idée de respectabilité une fois démultipliée sur internet au-delà du fait d’associer les plus hautes personnalités du pays encadrées dans le décors de la pitoyable scène pour qui n’y est intimement lié.