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CAN 2019: Après le retrait de l’organisation au Cameroun, la question qui se pose est de savoir qui héritera de l’édition 2019 à présent que le Cameroun est hors-course ?

Le Cameroun n’organisera pas la Coupe d’Afrique des nations 2019. C’est désormais connu.
La Confédération africaine de football (Caf) en a décidé ainsi lors d’une réunion de son Comité exécutif tenue à Accra (Ghana) le vendredi 30 novembre 2018. Du coup, la question qui se pose est de savoir qui héritera de l’édition 2019 à présent que le Cameroun est hors-course. Il ressort du conclave de la capitale ghanéenne que la Caf devrait mettre en place un «cabinet» pour lancer un appel d’offres, et «déterminer un nouveau pays organisateur d’ici la fin de l’année». Avant le 31 décembre, l’on saura le nom du pays hôte de l’événement.

Un délai de 21 jours a été accordé aux pays désireux de se porter candidat à l’organisation de la compétition. Mais, déjà, le Maroc semble bien parti pour succéder au Cameroun pour l’organisation du tournoi en juin-juillet 2019. Le royaume chérifien veut se rattraper après le refus de 2015 où il avait évoqué des raisons sanitaires liées à l’épidémie d’Ebola pour ne pas accueillir la compétition cette année-là alors qu’il avait été désigné à cet effet. Qu’en sera-t-il du pays de Biya ? Si la Caf a décidé de retirer l’organisation de l’édition 2019 au Cameroun, elle lui accorde toute fois celle de 2021 à la place de la Côte d’Ivoire qui va organiser la compétition en 2023. Une sorte de rétrogradation pour ménager les susceptibilités. D’ailleurs, lors de sa conférence de presse à Accra, Amad Amad, le patron du football africain a déclaré « soutenir le Cameroun, donner du temps au Cameroun, pour qu’il puisse bien préparer une Can». Il n’empêche que c’est un coup dur pour le Cameroun qui n’a plus organisé de Can depuis 1972.

Pour maintenir l’édition de 2019 dans son pays, alors que des rumeurs pessimistes couraient à propos d’un possible retrait de l’organisation, Samuel Eto’o n’avait pas hésité à prendre son avion pour plaider la cause du Cameroun. Ses efforts, on peut le dire, n’ont pas payé. Et les populations sur place sont divisées entre ceux qui expriment ouvertement leur colère contre le successeur d’Issa Hayatou à la tête de l’instance de gestion du football africain, accusé de régler ses comptes à son prédécesseur, et ceux qui estiment que le Cameroun n’est pas prêt à accueillir le tournoi en juin-juillet 2019.

Litié BOAGNON

 

linfodrome.com

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