Mais diantre, qu’ont-ils fait des héros de Durban?
Il y a seulement une semaine (21 au 26 juin 2016) que les Éléphants Sprinteurs montaient sur le toit de l’Afrique à Durban.
Mûriele Ahouré en Or sur les 100;
Ben Youssef Meité en Or sur 100m;
Marie Josée Ta lou en Or sur 200m.

Ces Étoiles filantes ont hissé haut le drapeau national, l’Orange Blanc et Vert. Ce succès retentissant a même été relayé par les portails officiels d’Information et de Communication de l’État de Côte d’Ivoire. La presidence ivoirienne en a fait son choux gras sur sa page facebook. Le Porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, ne manquera pas de revenir sur les performances des athlètes ivoiriens au sortir du Conseil des Ministres du mercredi 29 juin 2016. Et c’est tout!

Retenez que la reconnaissance de l’État de Cote d’Ivoire envers ses athlètes, se limitera aux seules félicitations. D’ailleurs, habitués à l’ingratitude des officiels ivoiriens, les héros de Durban ne prendront même pas le temps de passer par Abidjan. En dehors du seul Ben Youssef Meité qui est encore à Abidjan pour se ressourcer auprès de siens.

C’est quoi ce deux poids, deux mesures. L’Or c’est l’Or et doit le demeurer pour tous les athlètes ivoiriens de haut niveau. Pourquoi ça traine les pas?

Le péché de ces jeunes gens, c’est d’avoir volontairement accepté de pratiquer un sport individuel et non un sport collectif à l’instar des Yaya Touré, Gervinho et autres. Ça aurait été la médaille d’Or d’une CAN de football, la présidence ivoirienne aurait bousculé son calendrier pour recevoir les footballeurs dans les heures qui suivaient ce sacre. A quoi rime la “discrimination”? Il est temps d’en avoir la réponse.

Ça roucoule dans le secret, ça roupeste dans les rangs, la déception se laisse transparaître mais n’impacte nullement le moral de ces Athlètes à qui l’on doit fière chandelle. En souhaitant de tous nos vœux, que ce tort, cet impair répétitif à l’endroit des Éléphants sprinteurs soit réparé.

Politiquement bio!
Objectivement votre !
Jo Winner
APR