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Jeux olympiques de la jeunesse 2018: Le chef de la mission ivoirienne à Buenos Aires a expliqué la situation des athlètes de la Côte d’Ivoire.

Chef de mission pour cette 3ème édition des Jeux olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires, Allah Kouamé, vice-président du Comité national olympique de Côte d’Ivoire parle de l’importance de ces Jeux pour les fédérations sportives nationales.

Président Allah Kouamé, vous êtes chef de mission pour ces Jeux, que pensez-vous de la présence ivoirienne à Buenos Aires ?

Merci pour l’occasion que vous me donnez d’informer la population ivoirienne sur ces Jeux olympiques de la jeunesse programmés depuis quatre ans. Je suis déjà venu ici (à Buenos Aires) en mission préparatoire au mois de mai 2018 pour prendre le pouls et savoir quelles dispositions il y avait à prendre. Nous nous retrouvons avec trois athlètes mais ce n’est pas plus mal parce que ce n’est pas la quantité qui compte mais la qualité. Ces trois athlètes qui sont là ont montré qu’ils étaient des compétiteurs de haut niveau. On a vu avec la jeune fille qui va défendre les couleurs de la Côte d’Ivoire au niveau du Taekwondo. Pareil pour celui qui s’est qualifié aux Jeux africains de la jeunesse d’Alger 2018 au niveau du tir à l’arc. Et l’autre qui fera le 400m au niveau de l’athlétisme. Je pense qu’il faut se mettre dans une bonne dynamique pour obtenir de bons résultats. On parle avec ces jeunes et leurs encadreurs afin qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes.

En tant que président de la Fédération ivoirienne de cyclisme, comment vous percevez les Jeux olympiques de la jeunesse pour les fédérations ?

Ces Jeux sont très importants. Au sport, tant qu’il n’y a pas des jeunes qui ne pratiquent pas telle ou telle discipline sportive, il est clair qu’on n’aura pas d’athlètes dans ces sports qui peuvent disparaitre. Si vous n’avez pas de jeunes pour prendre la relève, il n’y a plus de pratiquant lorsque les anciens prendront leur retraite sportive. C’est la raison pour laquelle on insiste pour que dans toutes les disciplines sportives, soient organisés des compétitions de jeunes, pour leur permettre d’apprendre et ensuite de participer à ces compétitions, tant au plan national, qu’international, à savoir des compétitions sous régionales et continentales dont les Jeux Africains de la jeunesse pour aller aux Jeux olympiques… On a vu ce qui s’est passé aux Jeux Africains 2018 à Alger. Ça s’est très bien passé pour les Ivoiriens qui ont remporté pas mal de médailles. Malheureusement, pour les Jeux olympiques de la jeunesse, les choses ont été un peu plus difficiles donc on a moins d’athlètes. Mais il faut ces jeux pour permettre aux différentes fédérations olympiques de former des jeunes et pouvoir prendre la relève. S’il n’y a pas cela, c’est la mort de la discipline. Dans toutes disciplines sportives en Côte d’Ivoire, il faut qu’il y ait un championnat de jeunes. Il faut qu’on initie les jeunes à faire la compétition à un certain niveau. Chaque fédération doit faire cet effort.

Comme se fait-il que la Côte d’Ivoire est présente à ces jeux avec seulement trois athlètes ?

Le Comité international olympique suit les résultats de chaque pays dans les différentes disciplines sportives. Que ce soit au niveau des Jeux africains pour des compétitions sous régionales ou continentales. A l’analyse des résultats, lors que le Cio constate que par exemple les Ivoiriens brillent dans tel ou tel sport, ils décident d’octroyer des places dans ces sports mais à conditions que le pays présente des athlètes qui doivent aller chercher une qualification à une compétition continentale comme les Jeux africains. Obligation est donc faite aux athlètes en question d’aller à telle ou telle compétition participer à la compétition pour pouvoir assurer la place qualificative. Ce fut le cas pour la lutte, le judo où nos athlètes n’ont pas pu assurer la qualification lors des Jeux africains de la jeunesse et d’autres compétitions internationales. Nous nous sommes donc retrouvés avec trois athlètes, mais ce n’est pas plus mal. On verra avec ces athlètes. On aurait voulu avoir une délégation plus forte mais on fera avec ceux qui sont là.

Propos recueillis par Alphonse CAMARA (Envoyé spécial)

linfodrome.com

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