Une dernière et puis s’en va. Kolo Touré veut arrêter avec les Eléphants en terminant sur une note de beauté. La Guinée Equatoriale lui offre cette opportunité, il compte la saisir en donnant le maximum de lui-même.
C’est un retour gagnant de Touré Kolo en équipe nationale?
Je remercie Dieu d’avoir permis que je revienne. Et c’est lui aussi qui m’a permis de garder la concentration et la foi. J’ai passé des moments très difficiles en équipes nationale, mais cela fait partie de la vie. Moi, je ne lâche jamais. Aujourd’hui, je suis très content pour ces jeunes qui se qualifient pour la Can. Beaucoup seront à leur première Can et c’est fabuleux. Personne n’y croyait avec ces gamins, mais cette qualification est une nouvelle ère qui commence pour la sélection.
Comment allez-vous capitaliser cette qualification difficile?
Généralement, nous nous qualifions très facilement, mais là, comme vous le dites, c’était très difficile. Cela montre qu’il y a du travail à faire. Notre entraîneur venait d’arriver et je ne pense pas qu’en deux mois, il aurait trouvé un groupe homogène qui pouvait être performant tout de suite. Mais là, je pense que nous aurons un temps de préparation. C’est un coach très intelligent qui avait besoin de cette qualification pour mettre quelque chose en place. Personnellement, j’ai confiance en lui.
Est-ce que là, vous vous dites, le temps est venu de dire stop après avoir donné un coup de pouce à mon pays qui avait besoin de moi?
Non, pas du tout. Parce que ma mission est de remporter une Can avant de partir. Il y a une Can qui arrive, je suis là et je vais terminer sur celle-ci. Je vais donner le maximum de moi pour mon pays et pour moi même parce qu’il y a très longtemps que je cherche une Can. Si le coach me donne cette opportunité, je sais que c’est une petite chance, mais je vais la saisir. Après ça, ce sera fini. Kolo Touré et l’équipe, c’est fini. Mais là, j’ai commencé quelque chose et il faut que je la termine.
Entretien réalisé par G.A.
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