Le président du Bureau Exécutif de l’Africa Sports d’Abidjan, Alexis Vagba, est intervenu pour se prononcer sur plusieurs sujets brûlants de l’heure, notamment l’assemblée générale élective du club, son assignation en justice par des supporters et les courriers qu’il a échangés récemment avec Me Cheickna Sylla.
Tous ceux qui veulent voir Alexis Vagba partir, ici et maintenant, de la tête de l’Africa Sports d’Abidjan doit patienter encore ou du moins attendre jusqu’au lundi 31 décembre 2018 pour espérer voir leur rêve se réaliser. Le président du Bureau Exécutif du club vert et rouge est, pour l’instant, confortablement assis dans son fauteuil douillet. « Moi, j’ai jusqu’au 31 décembre pour rester à la tête de l’Africa Sports, sans élection. Maintenant, c’est moi qui choisis la date (de l’élection du président : ndlr). Donc j’ai encore deux mois pour organiser les élections. Et ça, ce sont les textes. Pourquoi les gens bavardent ? N’ont-ils pas dit que mon mandat finissait en janvier 2018 ? Maintenant, ils sont tous d’accord que quand tu lis les textes-là, c’est marqué que le premier président qui est élu va jusqu’au 31 décembre 2018. C’est marqué, je n’invente rien et ce n’est pas moi qui ai fait puisque je n’étais pas président. », nous a-t-il confié au téléphone.
Puis Vagba de s’indigner de ce que le courrier à lui adressé par Me Cheickna Sylla, relativement à la justice se retrouve dans la presse. « J’ai dit que le président (Me Cheickna Sylla : ndlr) m’a écrit et que c’était un courrier personnel. En tout cas, sur la version du courrier que j’ai, il n’y a pas d’ampliation à quelqu’un. Moi, je n’en ai pas parlé. Donc je ne sais pas comment ça se retrouve dans les journaux. Et que si c’est le président (Cheickna Sylla : ndlr) qui le donne à quelqu’un, ce ne serait pas bien. Moi, je le respecte. », a-t-il souligné avant démentir certaines informations selon lesquelles il n’aurait pas répondu au sage du club : « Deuxièmement, contrairement à ce qui se dit, moi, j’ai répondu à deux reprises. J’ai d’abord répondu en accusé de réception et j’ai analysé le document pour encore répondre. Après, il y a eu une décision de justice qui suspend l’action jusqu’à ce qu’on aille en appel. »
« Nous avons décidé de faire appel »
Alexis Vagba a notamment levé un coin du voile sur l’appel qu’il a fait suite à la saisine du Comamas de Konan Adolphe et Africa Socios club de Moh Emmanuel. « Nous avons décidé de faire appel, parce que les gens qui nous conduisent en justice n’ont pas la capacité à le faire. Un appel est un appel, tu as une décision de justice tu fais appel. On ira en justice par rapport à cet appel. », a-t-il martelé.
Et quand les deux parties se retrouveront-elles en justice ? « Mon ami, je ne vais pas te dire, c’est quand. Ça me gêne de parler de ça. Moi, je suis le président de l’Africa, on ne nous a pas adressé une convocation et puis on nous condamne en justice. Cela veut dire que les gars n’ont pas voulu qu’on assiste à l’audience. On nous a condamné entre guillemets par contumace, puisqu’on n’était pas là. Donc a fait appel de la décision. », nous a-t-il répondu avant de poursuivre : « On n’a pas à commenter un document de la justice, mais nous allons démontrer que ceux (le Comamas de Konan Adolphe et l’Africa Socios club de Moh Emmanuel : ndlr) qui ont posé cet acte n’ont pas la capacité de nous convoquer en justice. Et une décision de justice est sortie pour suspendre la décision qui a été prise. »
En fin de compte, le patron du club vert et rouge a donné la date du rendez-vous au Palais de justice d’Abidjan-Plateau. « Tout le monde a été invité au 6 novembre pour examiner l’appel qu’on a fait. L’affaire, telle que les gens la racontent est différente de la réalité. Parce que j’ai répondu au président (à Me Cheickna Sylla : ndlr). Personne ne peut dire que je n’ai pas répondu. Si tu dis que je n’ai pas répondu, c’est que tu n’es pas au courant. Ce qui est normal parce que nous échangeons les courriers entre nous deux. Et je ne sais pas pourquoi la lettre qu’il m’écrit se retrouve dans le journal. C’est une préoccupation. »
« Si tu as des investisseurs, tu les envoie, tu discutes avec le président… »
Le président du Bureau Exécutif a aussi fait savoir qu’il n’a interdit à personne de participer à la vie de l’Africa Sports d’Abidjan. « Je dis que le club est là. On n’a jamais dit à quelqu’un de ne pas participer à la vie du club. Donc ils sont là, ils attendent quand tu as un bon résultat, ils ne disent rien, mais quand tu as un mauvais résultat, ils sortent tous de leur gong pour venir parler. Le club est là, personne n’a interdit à quelqu’un de venir. Si tu connais les règlements, tu connais les textes, si tu as des investisseurs, tu les envoies, tu discutes avec le président, et puis si c’est bon, on signe la convention. On n’a pas besoin d’aller chercher la justice. Mais aujourd’hui, si tu n’as rien à voir avec l’Asec, tu vas voir le juge pour dire de condamner Ouegnin. Est-ce que tu en as le droit ? Ils ne sont pas membres actifs. Même si tu l’es, tu es interdit d’aller à la justice à plus forte raison quelqu’un qui n’est pas membre actif. Voilà ce que je dis. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne supportent pas l’Africa. Je dis que je ne le connais pas en tant que membre actif de l’Africa, c’est la vérité, c’est tout. »
Et Vagba d’insister particulièrement sur le cas de l’ancien joueur, Moh Emmanuel. « On dit sur les réseaux sociaux que j’ai dit que je ne connais pas Moh (Moh Emmanuel : ndlr). Oui, je ne connais pas Moh en tant que supporter actif. Le fait d’être ancien joueur ne lui donne pas la qualité de membre d’honneur. C’est tout, les textes sont clairs là-dessus. C’est quand tu veux faire palabres que tu rentres dans les conneries. Mais ce que je dis, moi, j’applique les textes, c’est moi qui suis élu pour le moment. Donc je suis le garant des textes qui sont là. Je n’ai pas à les changer. Quand j’ai reçu Babou Eric, il a dit qu’on se voit pour que tout le monde puisse voter. Je dis, tu ne parles plus de l’Africa. Et puis on s’est quitté. Et je n’ai jamais dit cela à quelqu’un. »
Adolphe Angoua
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