Si les nombreux sièges libres à l’Etihad Stadium, mardi (10 000 spectateurs de moins qu’en Championnat), ont fait débat, le vide laissé par Yaya Touré dans l’entrejeu était beaucoup plus alarmant.

Souvent en retard, peu concerné par le pressing, l’Ivoirien n’est que « l’ombre du joueur qu’il était la saison passée », selon The Times. « Son manque de travail défensif au milieu est devenu un problème majeur », avait lancé Paul Scholes, le 18 septembre. « Il n’a pas l’air concerné. Fernandinho doit faire le travail pour deux. »

Pellegrini avait volé au secours de son joueur, il est vrai endeuillé par le décès de son frère, Ibrahim, en juin. Néanmoins, le problème ne date pas d’hier. En janvier, Dietmar Hamann avait qualifié Touré de « handicap défensif ». Et l’ancien milieu de Manchester City (2006-2009) n’a pas changé d’avis : « Il n’aime pas défendre, donc il doit évoluer plus haut sur le terrain, où il peut changer les matches. »

Alors que les dirigeants de Manchester City ont prolongé tous les cadres de l’équipe (Samir Nasri, David Silva, Vincent Kompany, Sergio Agüero), Yaya Touré (31 ans, sous contrat jusqu’en juin 2017), ne serait toujours pas concerné par une prolongation de contrat.

Auteur de 20 buts et 9 passes décisives, le milieu de terrain ivoirien a pourtant terminé troisième meilleur buteur de Premier League la saison dernière. La lune de miel semble être maintenant terminée. Manchester United et le PSG qui s’étaient manifestés cet été pourraient revenir à la charge lors des prochains mercatos.