En Côte d’Ivoire, le gouvernement a annoncé, ce mercredi 17 décembre, avoir fait appel de la décision de la Cour pénale internationale (CPI) qui l’a sommée de lui livrer l’ex-Première dame.
Simone Gbagbo est visée par un mandat d’arrêt, émis par la Cour de La Haye, en février 2012, pour crimes contre l’humanité durant les violences post-électorales de 2010-2011.
Les magistrats de la CPI ont estimé, la semaine dernière, que les autorités judiciaires ivoiriennes n’avaient pas pris de mesures tangibles et concrètes pour déterminer la culpabilité de Simone Gbagbo.
Cependant, le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, insiste sur la détermination du pays à organiser et mener à bien ce procès sur le sol ivoirien : “Tout est mis en œuvre par les instances judiciaires ivoiriennes pour expliquer et démontrer ce qui est fait pour apporter tous les éléments de preuve qui pourraient permettre de rassurer la CPI sur la détermination de la Côte d’Ivoire à aller jusqu’au bout pour que, sur ce dossier, la vérité soit sue de tous et que les personnes qui ont commis des fautes soient sanctionnées.”
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