La tension était palpable à la veille du vote référendaire ‘monarchique’ organisé par le régime d’Abidjan, sans assemblée constituante, à pas pressés, en violation de plusieurs lois électorales en vigueur dans le pays.

Le régime en agissant ainsi créait sciemment les conditions de troubles. C’est un peu chose faite ce dimanche sur toute l’étendue du territoire de la Côte-d’Ivoire. Les opérations de vote s’effectuent dans une atmosphère de terreur, à l’exception du bastion nordiste dont sont originaires plusieurs cadres du régime actuel.

En effet, dans plusieurs localités, Bangolo, Gagnoa, Man, Bonoua, Touba, Abidjan, Daloa, Bondoukou, Divo, San-Pedro, Agboville, Adzopé, Grand-Bassam, et cetera des échauffourées se sont soldées par les destructions de matériels de vote.

La Commission électorale essaie tant bien que mal de laisser le processus se poursuivre, sous la supervision théorique de 30 000 soldats.

Les forces de l’ordre se rendraient complices des destructions dans certaines localités, selon nos informations.

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