Deux candidats déclarés à la présidence de la république : l’un c’est opposé à toute réconciliation parce qu’il avait besoin que le pays soit maintenu divisé pour prendre en otage une communauté à l’abri de laquelle son clan et sa famille pouvaient piller, en toute tranquillité, les ressources du pays et s’enrichir sur le dos du peuple sous la protection des membres otages de cette communauté pour laquelle il prétendait faire un rattrapage ethnique. L’autre a utilisé les moyens et le cadre que lui offrait sa posture de médiateur et d’agent de réconciliation, pour préparer sa candidature, sans en réalité pouvoir réconcilier les ivoiriens. L’un estime que le premier lui a mis les bâtons dans les roues pour l’empêcher d’accomplir sa mission, quand l’autre pense qu’il a été trahi par le second qui ne devait par se présenter contre lui qui devrait être l’unique candidat de droit divin à vouloir occuper le fauteuil présidentiel. De toutes les façons les deux sont à la recherche de l’investiture du PDCI. L’un est membre de ce parti l’autre ne l’est pas, mais il a payé pour cette investiture en entretenant le chef du parti qui, à ce jour, n’a plus d’avenir politique et qui ne veut qu’entretenir son confort personnel et s’occuper de sa bourgeoise.

Docteur Doumbia Major