04252024Headline:

Côte d’Ivoire :Grogne dans l’Armée ce n’est pas fini

hamed frci

Bakayoko sur des braises, le dernier ”Kata” d’Affi

Akoun cogne Affi

La crise au sein du Front populaire ivoirien (FPI), s’accentue de jour en jour. En meeting samedi dernier à Koumassi, Laurent Akoun a vertement critiqué Pascal Affi N’Guessan, président sortant du parti, fait savoir L’Inter. « Palabre au FPI : Akoun attaque Affi », titre en manchette le journal. « Laurent Akoun s’est exprimé sur la situation au Fpi dans le style direct qu’on lui connaît. « Nous sommes des Gbagbo ou rien »,a assené Akoun, précédemment secrétaire général du Fpi.L’orateur a insinué que dans les rangs du Fpi, certains voudraient tourner la page Laurent Gbagbo. « J’ai fait savoir à nos cadres qui sont sortis de prisons que tant que Gbagbo ne sort pas, on ne bouge pas et on ne tourne pas la page. Les gens disent que nous utilisons le nom de Gbagbo mais eux-mêmes utilisent son nom puisqu’ils disent que s’ils sont élus ils vont libérer Gbagbo alors de quel droit eux peuvent utiliser son nom et pas nous ?’’, a dit Laurent Akoun. Sur les candidatures à la présidence du Fpi, Akoun a affirmé, péremptoire : ‘’Actuellement, au Fpi il y a une candidature de trop. Nous avons un seul candidat et c’est Laurent Gbagbo. Donc, la candidature de trop doit sagement s’effacer ‘’ », écrit le journal.

L’Expression croit savoir que la crise au sein de l’ancien parti au pouvoir est devenue encore plus grave. « Présidence du FPI : la crise s’aggrave », écrit en manchette le quotidien qui prédit une crise à l’issue du Congrès. « Ils sont friands de crises post-électorales, ces responsables et militants du FPI à tel point qu’il s’apprêtent à en créer une au sein de leur propre parti (…). La tension est vive au FPI. Et, le parti bleu n’est pas à l’abri d’une crise postélectorale qui passe pour être un jeu favori pour les frontistes », commente le quotidien.

Quant à Lg Infos, il choisit de s’intéresser à la démarche d’Affi N’Guessan. « Présidence du FPI/ Pour empêcher la candidature de Gbagbo : Affi veut déposer un recours en justice », informe à sa Une le journal. « Dans les prochains jours, Affi pourrait traduire Gbagbo en justice dans le but d’invalider sa candidature. Cependant, face aux incertitudes d’une telle aventure, Affi est déjà en pleine campagne pour l’élection à la présidence du FPI », écrit le journal.

De son côté, Soir Info fait état du retour d’importants cadres du parti de Laurent Gbagbo dans l’optique du Congrès. « Coordination du FPI en exil : Assoa Adou, Odette Sauyet… en route pour Abidjan », titre en manchette le journal. « Le Porte-parole de la Coordination du Front populaire ivoirien (Fpi) en exil, Assoa Adou a décidé de mettre fin à son exil ghanéen. Il a quitté Accra, hier dimanche 23 novembre 2014, pour Abidjan. Il devrait, selon nos sources, passer la nuit vers la frontière ivoiro-ghanéenne, avant de regagner la Côte d’Ivoire, ce lundi 24 novembre 2014. L’ex-ministre des Eaux et forêts puis de la Défense de Laurent Gbagbo ne vient pas seul. Il doit être accompagné, sauf changement, de l’ancienne Directrice générale de la Radiodiffusion et Télévision ivoirienne (Rti), Odette Sauyet Likikouet et de l’ex-maire de Guiberoua, Guedé Zady Michel, tous deux cadres pro-Gbagbo. Dans les prochains jours, l’ancien ministre de la Fonction publique, Hubert Oulaye doit les suivre », informe le journal.

Grogne dans l’Armée : ce n’est pas fini

Malgré la rencontre en Ouattara et les militaires, les inquiétudes au sein de l’Armée ivoirienne demeurent. C’est ce qu’indique’ L’Inter. « Malaise dans l’Armée : deux nouvelles ‘’bombes’’ menacent le pouvoir », barre à sa Une le journal. Selon le quotidien, « Le président de la République, Alassane Ouattara, ne veut plus de soulèvement au sein des forces armées, suscitant des troubles à l’ordre public. Et, il l’a signifié clairement jeudi dernier, lors de la rencontre qu’il a accordée aux militaires frondeurs. «Que d’autres ne rentrent pas dans la danse», avait-il mis en garde. Mais, cet avertissement risque de ne pas prospérer tant le malaise dans l’armée est profond. Et tout n’a pas été dit au chef suprême des armées, de sorte à lui permettre de sortir des ‘’solutions globales’’ pour éviter de nouvelles grognes. Si l’on en croit des sources bien introduites, les motifs de rappel de solde, de stage et d’avancement invoqués pour justifier le soulèvement du mardi 18 novembre dernier ne sont pas les seuls problèmes qui minent l’armée. D’autres non moins importants restent pendants et constituent de nouvelles ‘’bombes’’ dont l’implosion semble même imminente. Il s’agit notamment de l’absence de matricule et de solde pour 1.600 éléments des Forces républicaines qui tiennent actuellement « des positions stratégiques du pays », et les 30.000 ex-combattants restants encore à insérer », relate le quotidien.

Dans la même veine, Le Quotidien d’Abidjan croit savoir qu’une autre révolte se prépare. « Les ex-rebelles démobilisés veulent paralyser Bouaké », souligne en manchette le journal. « Les ex-rebelles qui n’ont pas été retenus pour une carrière militaire entendent sortir les grands moyens pour se faire entendre par le pouvoir. Ils réclament à leur tour, le paiement intégral de leurs arriérés de salaire ainsi que les différentes primes auxquelles ils disent avoir droit », indique le quotidien.

Linfodrome.ci.

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