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Côte d’Ivoire: Guerre de clocher entre un Conseiller de Ouattara et le ministre Mabri /ce qui se passe dans le gouvernement

mabri et tanoh amon

Guerre de clocher entre Albert Mabri Toikeusse, ministre des affaires étrangères et Marcel Amon Tanoh, ministre-conseiller et directeur de cabinet du chef de l’État, Alassane Ouattara.C’est la « Lettre du contient », dans sa publication N° 729 du 11 mai 2016, qui vent la mèche, en faisant état de l’adversité qui oppose les deux hommes.
Dans un texte intitulé, « Marcel Amon Tanoh, chef de la diplomatie ! », ce bulletin spécialisé dans les informations confidentielles, étale au grand jour, comment, sous les irruptions du Directeur de cabinet du chef de l’État, Mabri Toikeusse a aujourd’hui perdu la quintessence de ses prérogatives à la tête de ce ministère de souveraineté. « Marcel Amon Tanoh a effectué une sérieuse incursion dans les prérogatives du ministre des affaires étrangères, Albert Mabri Toikeusse », révèle L.C. Qui poursuit, apportant des repères précis pour étayer ses affirmations : « Le 29 avril 2016, le Directeur de cabinet d’Alassane Ouattara, a adressé un télégramme diplomatique à toutes les Chancelleries ivoiriennes à l’étranger, afin d’exiger qu’elles lui fassent parvenir les copies de toutes les notes et correspondances adressées au chef de la diplomatie », en l’occurrence, le ministre Albert Mabri Toikeusse. Le journal qualifie cet état de fait « de pratique plutôt singulière ! ».

Le ministre des affaires étrangères, ajoute le confrère, « se voit aussi privé de la possibilité de nommer ses collaborateurs, ces derniers lui sont imposés par la Présidence ». Ainsi, selon L.C, Mabri fait l’objet d’un torpillage en règle de la part de Marcel Amon Tanoh. « Dépouillé de ses attributs, Albert Mabri Toikeusse, à en croire toujours notre source, « se contente de faire tapisserie ».

L’affaire du « mandat d’amener » adressé à Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale, par Sabine Kheris, la doyenne des Juges d’instruction du tribunal de grande instance de Nanterre en France, avait fait perdre leurs postes à deux ministres, Charles Koffi Diby ( affaires étrangères) et Coulibaly Gnénema ( Justice). Ils ont été remplacés respectivement par Albert Mabri Toiakeusse et Sansan Kambilé. Depuis cette affaire, la vigilance s’est accrue au niveau de la Présidence de la République. Le dossier Michel Gbagbo n’ayant pas été classé, d’autres commissions rogatoires pouvent être émises aux autorités ivoiriennes, à l’effet d’entendre certaines personnalités. Ceci peut, peut-être, expliquer cela.

Armand B. DEPEYLA

 linfodrome.com

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