04182024Headline:

Côte d’Ivoire: «Il faut laisser le justice faire son travail» déclare Alain R. Donwahi sur une affaire l’accusant de trafic de bois

La Côte d’Ivoire préside officiellement la COP15 sur la désertification pour deux ans. L’ex-ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi a été élu par acclamation président de cette COP15 ce mercredi. Son ancien ministère est sous le feux des projecteurs depuis quelques semaines. La justice soupçonne des liens internes avec un trafic de bois présumé. L’ancien ministre était-il au courant d’un trafic ayant pu avoir des ramifications au ministère ? Pourquoi un audit administratif a-t-il été lancé ? Les explications d’Alain Richard Donwahi.

Vous avez été élu aujourd’hui président de cette COP 15 pour deux ans, auparavant vous étiez ministre des Eaux et forêts de la Côte d’Ivoire, depuis quelque temps une polémique est attachée au ministère des Eaux et forêts de Côte d’Ivoire autour d’un trafic de bois présumé, alors est-ce que vous en tant que ministre vous aviez connaissance d’un trafic de bois qui aurait eu des ramifications au sein de votre ministère ?

Alain Richard Donwahi : Vous parlez de polémique, moi je n’ai jamais entendu parler de polémique, ça c’est une première chose que je voudrais dire, dans mon travail en tant que ministre des Eaux et forêts dès le départ nous avons insisté sur la gouvernance du secteur forestier. La gouvernance du secteur forestier parce que nous savons très bien que ce secteur-là est difficile, la déforestation a lieu depuis très longtemps en Côte d’Ivoire, et il y a des trafics, trafics aussi bien forestiers que de faunes d’espèces protégées et la lutte contre la criminalité forestière et la criminalité faunique a été pour nous une des pierres angulaires de notre politique, donc nous avons mis en place avec des institutions indépendantes la notation de ce ministère-là avec un indice de gouvernance. Un premier rapport a été fait il y a trois ans, donc il nous a indiqué un peu ce qu’il y avait à faire pour améliorer la gouvernance dans ce secteur, donc nous avons mis en place au fur et à mesure un certain nombre d’outils, qui ont abouti à la numérisation et à la dématérialisation des procédures au niveau de ce ministère, parce que vous savez que partout où il y a l’homme, il y a risques, donc ça a été un travail ardu qu’il faut continuer et qu’il faudra continuer, il faut lutter contre tous les trafics, ça fait partie du travail du ministère des Eaux et forêts qui a été entamé sous ma conduite et qui sera continué je l’espère maintenant. Maintenant nous avons entendu beaucoup de choses malheureuses, malencontreuses à mon égard je pense, des procès d’intention, des accusations à mon encontre mais je pense que tout ceci il faut laisser la justice faire son travail.

Melv

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