Tout a failli dégénérer hier à Adiaké, si l’on en croit un article de politikafrique.info. « Les Forces spéciales (Fs) ayant eu vent de la mise sur place d’une unité d’intervention par le Lieutenant-Colonel Issiaka Ouattara, le Commandant de la Garde républicaine (Gr), pour mater leur mutinerie n’ont pas hésité à sortir dans les rues pour se préparer à l’affrontement et annihiler toute velléité. Les forces spéciales étaient prêtes à l’affrontement et avaient quadrillé toute la région depuis la ville voisine de Samo, demandant aux populations de rester chez elle. Mais l’Etat-major des Armées, pour éviter un carnage, a demandé au commandant de la garde républicaine d’annuler cette opération », écrit le journal en ligne. C’est ce qui explique sans doute que certains éléments de cette unité de l’armée se sont habillés en tenue civile, mais armés pour se fondre parmi les populations et mieux voir venir les agresseurs.
Finalement, les négociations entre les Forces spéciales basées à Adiaké dans le sud-est de la Côte d’Ivoire et le gouvernement semblent aboutir sur un compromis dont le contenu reste encore confidentiel. Cela, grâce à des rencontres au sommet de la hiérarchie militaire entre Alain Donwahi, le ministre de Défense, le chef d’Etat-major des armées, le général de Division Sékou Touré et le général de Brigade Lassina Doumbia, Commandant des Forces spéciales. Les discussions ont tellement évolué que l’on parle désormais d’une série d’excuses que les révoltés d’Adiaké présenteront d’abord à l’Etat-major des armées au Plateau, puis au ministère de la Défense.
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