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Meeting de l’opposition: le chauffeur du car attaqué à Yopougon fait de graves révélations

Alors que les responsables du meeting de l’opposition du samedi 10 octobre 2020 à Abidjan-Plateau attendaient les militants pour démarrer, une vidéo d’un car circulait au même moment sur les réseaux sociaux avec des commentaires faisant état de ce que des « microbes » auraient attaqué ce car convoyant des militants de l’opposition au stade Felix Houphouët Boigny.

Suite à des témoignages, l’IA a pu joindre Konaté Adama, le chauffeur du car en question le dimanche 11 octobre 2020.

Il a dit : « Moi j’habite Yopougon -Wassakara. On devrait aller faire convoi des étudiants d’Attécoubé pour aller à Jacqueville pour une sortie. Hier (samedi 10 octobre ) comme il y avait le meeting des gars du Pdci ou je sais pas quel parti là, leurs gars étaient postés dans les différents arrêts de Yopougon pour attendre leurs cars pour aller au Felicia. Quand je roulais, j’ai vu des étudiants monter dans mon car à partir de Ficgayo.

Je ne me suis pas arrêté. Je roulais jusqu’à ce que je m’arrête au feu de Siporex parce que le feu était rouge. Les gars sont montés dans mon car et m’ont dit que c’est leur car. Or il n’ y avait pas d’affiche sur le car pour montrer que c’est leur car. Je leur ai dit que moi je vais à Attécoubé. Ils m’ont dit pas « pas question ».

Il y a eu la bousculade jusqu’à ce que certains ont fait sortir leurs couteaux. Ils ont coupé le pied de mon petit frère, mon apprenti. Je suis allé coudre ça à Yopougon dans une clinique à Siporex pour les premiers soins . J’ai passé toute la journée à la clinique. On m’a donné rendez-vous demain (lundi) à la clinique de Jean Marie ».

Une enquête complète mérite d’être ouverte sur la question pour s’assurer de la véracité des faits; tout comme une enquête complète sur les cas de « microbes » pris au stade, doit être faite avec l’implication de toutes les parties.

Il n’y a pas eu de victimes, toutefois il y’a lieu de tirer au clair tous ces faits et les autres allégations, pour appeler ensuite les uns et les autres à la responsabilité.

Supposons un seul instant que ces faits soient faux, en pensant au fait qu’ils auraient pourtant pu donner lieu à une volonté d’en découdre.

Il y’a vraiment lieu d’interpeller sur la responsabilité des acteurs politiques, mais aussi des animateurs des réseaux sociaux, ainsi que les médias qui ont diffusé l’information sans prendre de précautions.

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