Trisomique, cette femme vient se faire tatouer tous les vendredis. La raison est très surprenante !
En Nouvelle-Zélande, une femme trisomique est devenue accro aux tatouages, à tel point qu’elle se rend tous les vendredis chez “Muscle and Ink”, un tatoueur de son quartier. Mais les tatouages de cette cliente sont un peu spéciaux : En effet, il s’agit de tatouages temporaires, des décalcomanies que ce tatoueur au grand cœur lui appose bien sûr gratuitement !
L’histoire de cette femme et de ce tatoueur est extêmement touchante. Elle a commencé à enflammer les réseaux sociaux il y a quelques jours, lorsqu’une cliente qui se faisait tatouer la jambe, attendrie par la patience de l’artiste, a pris une photo de Jason Ward en train de réaliser le tatouage.
Elle ne le savait pas, mais cette femme atteinte de trisomie est en fait une habituée des lieux. Elle pousse la porte du salon de tatouage “Muscle and Ink” tous les vendredis, sans exception. La toute première fois qu’elle est rentrée dans la obutique, elle a demandé à Jason de lui faire un tatouage. Ne sachant pas trop que faire, il a tout de suite été rassuré quand il a vu que sa cliente lui tendait un décalcomanie, qu’elle espérait se faire poser par ses soins !
Ni une ni deux, notre tatoueur touché par cette requête improbable enfile ses gants et sort tout son arsenal : spray désinfectant, lingettes… Il demande à la femme de s’asseoir et, avec le plus grand sérieux, il entreprend de réaliser le fameux tatouage. La femme est sortie de la boutique avec un sourire radieux, et a déclaré que grâce à lui, elle avait “l’impression d’être comme les autres”. Depuis, elle revient chaque semaine, et c’est devenu une sorte de rituel…

Rochelle Douglas, la cliente qui a publié ces photos, explique qu’elle l’a fait car elle a été très touchée et surprise par le geste du patron. “Jason lui donne le sentiment d’être comme tout le monde, il fait le tatouage avec soin, il mime scrupuleusement toutes les étapes comme s’il s’agissait d’un vrai. Et il le fait gratuitement. Il faudrait plus de gens comme lui”, conclut-elle.