04202024Headline:

Les Jihadistes ont Exécuté le 3ème americain malgré sa convertion à l’Islam(video)

peter decapite

Exécuté par Daech, l’otage américain Peter Kassig s’était converti

 

Dans une nouvelle vidéo, l’organisation de l’État islamique affirme avoir exécuté Peter Kassig, un Américain de 25 ans. Comme d’autres otages avant lui, il s’était converti à la religion musulmane lors de sa captivité.

Ce dimanche 16 novembre, l’organisation de l’Etat islamique a revendiqué dans une nouvelle vidéo sanglante l’exécution d’un nouvel otage, Peter Kassig. Ce jeune Américain de 25 ans était un travailleur humanitaire, capturé en octobre 2013, raconte le New York Times, «alors qu’il livrait des fournitures médicales.»
Il était le prochain sur la liste: dans un avertissement à Barack Obama, l’organisation islamiste avait indiqué à la fin de sa précédente vidéo d’exécution qu’en cas de poursuite des frappes aériennes américaines, Peter Kassig serait la prochaine victime, rappelions-nous à la mi-octobre.

Aux côtés d’une Américaine non identifiée, et du journaliste John Cantlie, que Daech utilise pour réaliser des reportages de propagande, Peter Kassig faisait partie des trois derniers survivants d’un groupe initial de 23 otages, raconte le New York Times. Parmi eux, James Foley, exécuté en août, Steven Sotfloff, exécuté début septembre, David Haines, exécuté quelques jours plus tard, Alan Henning, exécuté en octobre.
En ce qui concerne ma foi, je prie chaque jour, et, en ce sens, je ne suis pas en colère face à ma situation.
Peter Kassig
Comme d’autres otages avant lui, poursuit le journal américain dans un long article sur les conditions de détention de ce groupe, Peter Kassig s’était converti à l’Islam durant sa captivité. Le New York Times résume cette conversion en ces termes:
«Certains, comme M. Foley, ont cherché du réconfort dans la foi de leurs ravisseurs, embrassant l’Islam et prenant des noms musulmans.»
James Foley a pris le patronyme de «Abu Hamza»; Kassig, de «Abdul-Rahman». Toujours selon le journal américain, qui cite d’anciens otages, «la majorité des prisonniers occidentaux se sont convertis durant leur éprouvante captivité.»

Des actes qui ne se fondaient pas simplement dans l’espoir, visiblement vain, de se voir mieux traité par ses geôliers. Le New York Times raconte ainsi comme Foley semblait réellement «captivé par l’Islam»:
«Quand les gardes apportaient des versions anglaises du Coran, ceux qui prétendaient simplement être musulmans en tournaient les pages, raconte un ancien otage. M. Foley passait des heures absorbé par le texte.»

Peter Kassig a annoncé sa conversion dans une lettre adressée à ses parents depuis sa captivité -en partie rendue publique. Il y écrit:
«En ce qui concerne ma foi, je prie chaque jour, et, en ce sens, je ne suis pas en colère face à ma situation.»
Selon les parents du jeune Américain cité dans un autre article du New York Times, en date d’octobre, «son voyage vers l’Islam» aurait débuté avant sa captivité, alors qu’il observait la pratique du ramadan, en 2013 -juste avant sa capture. C’est ensuite, «alors qu’il partageait sa cellule avec un musulman syrien pieux», que Peter Kassig se serait converti. Sa foi ne semble néanmoins pas l’avoir protégé des agissements de l’organisation de l’Etat islamique.
Avec la multiplication des exécutions perpétrées par ce groupe, des musulmans du monde entier redoutent un amalgame entre les actes de Daech et l’Islam. Fin septembre, le mouvement «Not in my name» («Pas en mon nom»), lancé par la fondation britannique Active Change, dénonçait sur Internet l’interprétation sanglante que l’organisation de l’Etat islamique fait de l’Islam.

Le groupe EI affirme avoir décapité un Américain et 18 soldats syriens

Le groupe ultra-radical Etat islamique (EI) a revendiqué l’exécution par décapitation de l’otage américain Peter Kassig, enlevé en Syrie, et d’au moins 18 soldats syriens, dans une vidéo mise en ligne dimanche sur des sites jihadistes.

Cette vidéo d’une quinzaine de minutes, qui n’a pu être authentifiée dans l’immédiat, a été diffusée par l’organe médiatique de groupes jihadistes, Al-Furqan.

Elle commence par un historique sur la naissance en Irak du groupe EI, qui était auparavant lié à Al-Qaïda, puis évoque le début de son implication dans la guerre en Syrie avant de montrer la décapitation en masse des “soldats de Bachar” puis celle de l’otage américain.

“C’est Peter Edward Kassig, un citoyen américain de votre pays (…)”, affirme un homme masqué et habillé de noir, à l’accent britannique, debout à côté d’une tête tranchée, en allusion à cet ancien soldat américain converti à l’islam après son enlèvement en Syrie en 2013.

Il n’était pas possible de dire dans l’immédiat s’il s’agit de “Jihadi John”, assassin présumé des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff.

Peter Kassig est le troisième otage américain dont la décapitation est revendiquée par l’EI depuis août, après Foley et Sotloff. Deux autres Britanniques, Alan Henning, un volontaire humanitaire, et David Haines, travailleur humanitaire, ont subi le même sort.

Tous ces otages ont été enlevés en Syrie, pays en guerre depuis plus de trois ans.

L’homme masqué lie l’exécution de Kassig à l’envoi de centaines de conseillers militaires américains pour aider les troupes irakiennes à combattre l’EI.

“Nous voilà en train d’enterrer le premier croisé américain à Dabiq. Et nous attendons avec impatience l’arrivée de vos autres soldats pour qu’ils soient égorgés et enterrés ici même”, menace l’homme masqué sans préciser la date du meurtre de Peter Kassig.

La région de Dabiq, dans le nord de la Syrie, fut le théâtre d’une bataille majeure au XVIe siècle, où l’armée des musulmans est décimée mais finit par triompher, selon une prophétie de l’islam.

Agé de 26 ans, Peter Kassig avait fondé en 2012 une organisation humanitaire, “Special Emergency Response and Assistance” (Sera), après avoir quitté l’armée américaine.

Il était apparu dans une vidéo le 3 octobre montrant la décapitation d’un autre otage de l’EI, le Britannique Alan Henning, dans laquelle les jihadistes menaçaient de le tuer à son tour, en représailles aux frappes aériennes menées par les Etats-Unis en Syrie et en Irak.

La vidéo diffusée dimanche montre aussi l’exécution d’au moins 18 hommes présentés comme des soldats du régime de Bachar al-Assad marchant par deux, les uns derrières les autres. Les jihadistes se saisissent chacun d’un long couteau avant de plaquer leur victime respective au sol et de la décapiter.

Au moment de cette exécution, le nom de la région Dabiq s’affiche sur la droite de l’écran.

Accusé par l’ONU de crimes contre l’Humanité, le groupe EI est responsable de terribles exactions dans les vastes régions conquises en Syrie et en Irak, notamment exécutions, rapts, viols et actes de nettoyage ethnique.

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