A-t-il plus de mal avec la réalité, ou avec l’Histoire ? Nicolas Sarkozy a été une nouvelle fois pris en flagrant délit de mensonge quant à son implication dans des événements d’envergure internationale. Selon Mediapart, l’ancien président s’attribuerait lors de ses conférences rémunérées la création du G20 – un groupe qui existe en réalité grâce à l’initiative d’un ancien ministre des Finances canadien.
En 2009, Nicolas Sarkozy racontait avoir été présent sur place le jour de la chute du mur de Berlin – une information démentie au bout de quelques jours par Alain Juppé qui prouvait, agenda à l’appui, que le voyage de celui qui était alors secrétaire adjoint du RPR n’avait eu lieu qu’après la chute la plus célèbre de l’Histoire. Un couac qui avait fait jaser, et qui n’est désormais plus unique : l’époux de Carla Bruni s’est en effet une fois de plus arrangé avec l’Histoire – mais cette fois-ci, il était payé pour cela.
D’après Mediapart, l’ancien président de la République (qui déteste l’actuel) a en effet menti lors d’une de ses conférences à Séoul en octobre dernier – des conférences rémunérées de façon très confortable. Nicolas Sarkozy aurait ainsi déclaré : « Quand j’ai créé le G20, M. Ban Ki-moon m’a demandé: ‘Pourquoi crées-tu une organisation concurrente aux Nations unies ?’ Et je lui avais dit que ce n’était pas une concurrence, mais que les Nations unies, avec la règle de l’unanimité, ne pouvaient plus arbitrer les grandes questions du monde ».