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Covid-19: le Nigeria fait face à une nouvelle vague de la pandémie de coronavirus

Le Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique, est touché de plein fouet par la deuxième vague de la pandémie de coronavirus, beaucoup plus importante que la première. Le nombre de cas recensés quotidiennement est en forte augmentation (presque 2000 le 21 janvier) mais reste faible par rapport à la population totale du pays (200 millions d’habitants). La mégalopole de Lagos et ses 22 millions d’habitants est l’épicentre de cette crise sanitaire. La demande en oxygène y est particulièrement forte, mais les autorités assurent qu’elles peuvent, pour l’instant, faire face.

Nous sommes au Yaba Mainland Hospital, le plus important centre de traitement du coronavirus. Des bonbonnes d’oxygène sont empilées un peu partout dans le centre de traitement de Yaba. En moyenne, 350 bonbonnes sont nécessaires au quotidien, contre 70 il y a encore quelques semaines.

Le nombre de malades étaient particulièrement important fin décembre selon le docteur Adejumo Olusola. « Il y a deux semaines, nous avons admis 38 personnes en une nuit. Mais certains jours, il n’y a qu’une quinzaine d’admissions. Nous avons certains patients que nous suivons depuis chez eux. »

Les autorités de l’État de Lagos assurent qu’elles n’ont jamais manqué d’oxygène jusque là, mais il a fallut s’adapter pour en produire sur place, comme nous l’explique le commissaire chargé de la Santé, Akin Abayomi

« Ce que vous voyez ici, c’est notre première usine de fabrication d’oxygène. Nous avons commandé ce matériel début 2020, mais nous l’avons reçu et assemblé il y a un peu plus d’une semaine seulement. Cela nous permet de produire 60 bonbonnes par jour. Ça aurait été suffisant sans le Covid, mais là ce n’est qu’une partie de ce dont nous avons besoin. »

Si le nombre de cas recensés est effectivement bien plus important qu’il y a quelques mois, il reste faible, vu la population du pays. De nombreux Nigérians préfèrent aussi ignorer les symptômes et rares sont ceux qui se font tester.

 En début de semaine, le gouverneur de Lagos a demandé à la population de considérer « tout symptôme du paludisme, comme étant une probable infection au coronavirus ».

Avec: rfi

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