
Les Madrilènes ont en effet marqué l’année 2014 de leur empreinte en décrochant la Ligue des champions, la Coupe du Roi et la Super coupe d’Europe. Actuellement en tête de la Liga, ils restent sur une série de 21 victoires consécutives.
La “Maison Blanche” a pu compter ces derniers mois sur la grande forme de son attaquant vedette Cristiano Ronaldo. En lice pour le Ballon d’Or, le Portugais qui a inscrit 25 buts en 15 matchs de Liga, compte bien assurer le spectacle pour cette finale. “Ronaldo est toujours important pour l’équipe, même quand il ne marque pas. Peut-être qu’il a gardé un but pour la finale”, a expliqué son entraîneur, en faisant allusion à ses deux passes décisives lors de la demi-finale contre les Mexicains de Cruz Azul.
Le Real Madrid peut également se réjouir du retour probable du Colombien James Rodriguez, remis d’une blessure à un mollet. Le défenseur Sergio Ramos, touché à la jambe gauche en demi-finale, devrait en revanche être laissé au repos. “Sa blessure n’est pas trop problématique mais on ne prendra aucun risque”, a commenté Carlo Ancelotti.
Un miracle pour San Lorenzo ?
Malgré ce forfait, la tâche s’annonce rude pour leurs adversaires de San Lorenzo. “Nous allons jouer contre la meilleure équipe du monde. Il va nous falloir travailler pour voir ce qu’on peut améliorer et espérer”, a ainsi réagi sans beaucoup de conviction leur entraîneur Edgardo Bauza. Le club de San Lorenzo, qui a terminé à la 8e place du championnat argentin, a d’ailleurs eu du mal à accéder à cette finale en ne battant qu’en prolongation l’équipe néo-zélandaise d’Auckland City sur le score de 2-1.
Les Argentins seront toutefois soutenus par leurs supporters, venus en nombre au Maroc pour encourager leur équipe. Mais dans les tribunes de Marrakech, la grande majorité des 37 000 spectateurs seront acquis à la cause des Espagnols. Au royaume chérifien, le Real Madrid est en effet très populaire, tout comme le FC Barcelone. “L’affection des fans était fantastique. On a été un peu surpris à l’échauffement, on s’est senti chez nous”, a ainsi décrit Sergio Ramos après la demi-finale.
Avec AFP