A la faveur du déjeuner de presse organisé le lundi 6 septembre 2021 à Cocody par le comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football (CN-FIF), Mariam Dao Gabala, 61 ans a évoqué le cas des maillots des éléphants Olympiques, dont certains décrient la qualité. La présidente du CN-FIF explique que ce « n’est pas du ressort de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) » mais plutôt du ministère des sports.
Des Ivoiriens ont souvent dénoncé la qualité des maillots de leurs pachydermes. Parmi ces personnes remontées, se trouvent l’ancien international ivoirien Kalou Bonaventure, par ailleurs maire de la commune de Vavoua. « L’équipe nationale olympique de Côte d’Ivoire habillée dans un survêtement hybride (mi abidas mi abibas). Que dire des sacoches dignes d’une équipe d’inter-village ? On avance à reculons. Il y a quand même dans cette équipe des athlètes de très haut niveau, habitués à la qualité. C’est juste inacceptable », avait critiqué le maire de Vavoua.
Un internaute s’était marré également de ces équipements. « C’est avec ‘’placali’’ (patte de manioc) qu’ils ont collé les numéros sur le maillot des Eléphants ou bien? Après le goudron biodégradable, voilà maintenant des numéros de maillot biodégradables », avait-il marré. Les images de la rencontre, avaient fait le tour de la toile, suscitant de vifs commentaires des internautes qui ont dénoncé la mauvaise qualité des équipements.
La présidente de la CN-FIF a tenu à couper court face à ces critiques le lundi 6 septembre 2021 en dégageant la responsabilité de la maison en verre qu’elle dirige. « En ce qui concerne la qualité des maillots des Eléphants Olympiques, ce n’est pas du ressort de la FIF. Tout ce qui concerne les jeux olympiques est géré directement par le ministère des sports », a-t-expliqué.
Et de justifier que, « pour nos Eléphants A’, nous avons un contrat avec PUMA. Les maillots que les joueurs de l’équipe nationale portent ont été dessinés par PUMA exclusivement pour l’équipe nationale. D’ailleurs, apparemment, les nouveaux maillots sont en train d’arriver ».
« C’est à nous tous, journalistes y compris de construire une image positive autour de cette équipe nationale de football. Elle a du potentiel, elle peut réussir mais elle a besoin d’un encadrement », a fait observer Mariam Dao Gabala.
Karina Fofana
