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Pour le punir, des parents mettent leur bébé dans leur machine à laver

Quand il s’agit de maltraitance infantile, il est toujours accablant de voir à quel point des êtres censés protéger des âmes innocentes peuvent pousser la cruauté aux pires extrémités. Parfois avec la complicité d’un compagnon, certains parents diaboliques prennent leur enfant en otage de l’ignominie humaine et l’exposent à des conséquences délétères à l’âge adulte. C’est le cas pour cette famille sadique qui enferme un bébé de 14 mois dans un sèche-linge. Le compagnon de la mère complice a alors déclaré qu’il avait perpétré cet acte infâme pour « s’amuser ». Suite à ce geste d’un sadisme inouï, la petite fillette a alors été couverte de bleus et de blessures. Ce témoignage affligeant nous est relayés par nos confrères du site Le Parisien et relate l’issue de l’audience.

Il est difficile de concevoir que des parents puissent un jour blesser sciemment leur enfant par pure envie de faire du mal. Pourtant, la noirceur de l’âme n’a pas de limites et se manifeste par les pires compromissions et ce, surtout face aux êtres sans défenses. C’est le cas pour cet homme qui enferme le bébé de sa compagne dans une machine à laver par « amusement ». Avec la complicité de la mère sans cœur, il perpètre un acte abominable dans l’indifférence la plus totale. Cette scène ignoble a tenu lieu et place dans une laverie de Perpignan.

Un acte dissimulé
La mère et le beau-père d’un bébé de 14 mois ont été inculpés à Perpignan pour avoir enfermé ce dernier dans une machine à laver en marche. Il a alors été conduit aux urgences après que la mère ait signifié aux médecins que le bébé était blessé en raison d’une « chute » lors de son admission à l’unité pédiatrique des urgences de la ville. Suite à ces marques, les services sociaux ont alors suspecté des actes de maltraitances et en ont informé les autorités. La mère ne manquera pas d’être interrogée par la police après cette hospitalisation.

Purgatoire en laverie
Selon les rapports, le compagnon de la mère de 22 ans a mis son bébé dans une machine à laver en mode essorage et a fait tourner le tambour en gardant la porte ouverte. L’acte criminel a eu lieu dans une laverie de Perpignan. Quand la jeune femme a été interrogée quant à cette maltraitance infantile, cette dernière a déclaré qu’elle craignait son petit ami violent qui l’avait déjà menacée de mort. Selon le compagnon, il aurait perpétré cet acte en raison du « mauvais comportement » du bébé mais plaide non coupable aux accusations de torture.

Inculpation
Suite à cet acte, le tribunal a alors inculpé les deux « figures d’autorité » pour « violences sur mineur ». La mère a écopé d’un an de prison ferme pour ne pas s’être opposée aux violences que subissait le bébé de 14 mois. Le compagnon quant à lui, a été incarcéré pour une durée de trois ans. La victime a été placée dans un foyer d’accueil. Le bébé a initialement été signalé par le service pédiatrique de Perpignan où la victime avait été prise en charge pour hématomes et contusions importantes.

Cas de maltraitances infantiles
Selon les inspections générales des affaires sociales (IGAS), les chiffres sont alarmants. En effet, 72 enfants meurent chaque année en raison de maltraitances perpétrées par la famille. D’après les conclusions de l’organisme, ces victimes représentent « un peu moins de 10% des homicides en France ». L’Enfant Bleu, une association chargée de protéger les victimes, déclare qu’un Français sur 4 serait victime de ce fléau. 16% des personnes interrogées déclarent avoir été victime de maltraitance sexuelle, 8% de violences psychologiques et 3% d’actes de négligence répétée. Mais si ce phénomène sociétal n’est pas encore totalement endigué, c’est essentiellement en raison de la chape de plomb qui pèse sur la violence familiale. Selon le panel de personnes consultées, 79% qualifient encore la maltraitance d’acte « tabou ».

Maltraitance infantile : des conséquences désastreuses
Si la maltraitance infantile demeure encore une situation d’urgence, c’est principalement en raison des conséquences qui surviennent à l’âge adulte. Délinquance, toxicomanie, troubles mentaux, autant de risques auxquels sont exposées les victimes qui peuvent également se retrouver dans une situation de violence à l’égard de leurs proches. A l’âge adulte, les enfants maltraités peuvent avoir des taux plus élevés de troubles du comportement alimentaire (TCA), un syndrome post-traumatique et à moindre mesure d’importantes difficultés relationnelles.

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