04222024Headline:

Côte d’Ivoire : entre 2017 et 2020, la mortalité liée au paludisme a baissé de plus de 50%

« Entre 2017 et 2020, la mortalité liée au paludisme a baissé de plus de 50% dans notre pays la Côte d’Ivoire. Le nombre de décès dus au paludisme est passé de 3222 en 2017 à 1316 en 2020 » a déclaré ce mercredi 20 avril 2022 le directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Dr Tanoh Méa Antoine.

A l’en croire, cela s’explique par plusieurs facteurs dont l’amélioration de la prise en charge correcte des cas de paludisme simple avant leur aggravation, l’augmentation progressive de la prise en charge de plus de cas de paludisme simple dans la communauté et les consultations foraines dans les districts sanitaires à forte endémicité.

Par ailleurs, « Chaque 3 ans, l’État de Côte d’Ivoire et ses partenaires organisent une campagne nationale de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action ».

Cette distribution nationale est soutenue par une distribution gratuite en continue pour les femmes enceintes et les enfants de zéro à cinq ans, qui constituent les segments de la population vulnérables à cette maladie. « En 2019 le taux d’utilisation des MILDA est de 63% » a révélé Dr Tanoh.

« Nous pouvons ainsi traiter la quasi-totalité des enfants de 0 à Sans atteints du paludisme simple et éviter les complications responsables de décès » a-t-il indiqué, avant d’ajouter que « chez les enfants de moins de 5 ans et chez les femmes enceintes atteintes de paludisme, le risque de décès est élevé. Et que le nombre de cas de paludisme déclarés ne diminue pas significativement. L’incidence chez les enfants de moins de 5 ans est passée de 594,75 pour mille en 2019 à 440 pour mille en 2020. »

Il y a des gestes et des comportement simples pour faire reculer le paludisme dans notre pays a fait savoir le Directeur-coordonnateur : « Nos parents doivent dormir chaque nuit sous les moustiquaires imprégnées, les femmes enceintes doivent respecter toutes leurs consultations prénatales, afin de bénéficier des doses de sulfadoxine pyriméthamine qui protège bébé et maman du paludisme pendant la grossesse. En cas de fièvre, il faut se rendre immédiatement à l’hôpital pour que le paludisme soit détecté précocement et traité dans sa phase simple, si c’était le cas. Une fois devenu grave, le paludisme peut être fatal. Nous invitons enfin les populations à assainir leur cadre de vie, mais également les collectivités territoriales à assainir le milieu ».

Notons que la conférence se tenait en prélude de la 15ème journée mondiale dédiée à la lutte contre le paludisme placée sous le thème « Exploiter l’innovation pour réduire la charge mondiale du paludisme et sauver des vies ».

En Côte d’Ivoire, la cérémonie officielle se déroulera le 25 avril prochain, dans la ville de Dabou.

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