04242024Headline:

Abobo/Encore des Violents affrontements entre populations et ”microbes” : Un blessé grave et un véhicule saccagé

La paix et la sécurité ne sont pas encore revenues aux quartiers Bigoss et Loubard dans la commune d’Abobo. Deux quartiers quasiment aux mains des enfants-délinquants, communément appelés microbes, qui y font régner la terreur.

Après les expéditions punitives du mardi 6 décembre 2016 aux environs de 21h, ils ont remis le couvert, le samedi 10 décembre 2016, dans la soirée. Cette fois-ci, il y a eu une opposition farouche des jeunes du quartier de leur âge. En effet, selon des témoignages sur place et des sources sécuritaires, des ”microbes” très bien armés (pistolets, armes de guerre, machettes, coupe-coupe, faucilles…) désertent leur tanière de Bigoss, et effectuent une descente musclée au quartier le plus proche, qui se trouve être Loubard. Ce samedi, peu après 21h, ils deviennent maîtres des lieux en agressant dans les environs de la mosquée Siaka Koné.

Insatisfaits certainement de ce qu’ils obtiennent des différents forfaits, certains se jettent sur un wôrô-wôrô (taxi) en stationnement (après le boulot) dans un garage à l’opposé du ”tchapalodrome” (coin de boisson traditionnelle à base de mil). Ils pillent et saccagent l’engin avec des cris de guerre. Il n’en fallait pas plus pour qu’une horde de jeunes du quartier qui occupaient des postes d’observation, depuis les incessantes attaques, se lèvent comme un seul homme. Les microbes, surpris, n’ont pas le temps de faire parler la poudre. Néanmoins, certains d’entre eux, réussissent à se défendre. C’est le corps-à-corps et la bagarre généralisée. C’est la débandade. Et lorsqu’on entend « La Pj (police criminelle) arrive) », chacun cherche à se mettre à l’abri pour ne pas être pris pour cible. Dans cette dispersion, on voit un jeune gisant dans une mare de sang, grièvement blessé. Il s’agit d’un microbe du quartier « Derrière rail », qui est venu prêter main forte à ses copains. Les jeunes du quartier, révoltés, sont à la poursuite des microbes qui se dispersent. Certains de ces jeunes s’en prennent à dame Awaba, accusée d’avoir caché le microbe blessé, et d’avoir prévenu ses parents. Finalement, tout est rentré dans l’ordre aux environs de 22h, dans un calme précaire qui caractérise cette partie de la commune d’Abobo.

  M’BRA Konan

linfodrome

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