04192024Headline:

CPI /le temoin Detho Letho «Est ce que réellement on a besoin d’un ordre quand nos éléments sont attaqués?»

pour son premier jour d’audience à la cour pénale internationale (CPI) dans le procès de Gbagbo et Blé Goudé, le témoin de l’accusation Detho Letho fut interrogé par le bureau du procureur sur la situation qui prévalait à Abobo durant la crise post-electorale comme constaté par KOACI.

Le général sous les ordres du Cema Mangou durant la crise, a dans un premier temps expliqué que le rôle de l’armée de terre qu’il dirigeait était avant tout de protéger les populations et les éléments des forces de l’ordre qui faisaient face aux attaques du commando invisible avant d’ensuite explique pourquoi l’armée a pris le devant sur le terrain.

Pour Detho Letho: « Notre rôle c’était pour préserver les populations des attaques et nos éléments aussi, car y’a eu des militaires qui ont été brulé, chaque fois que nous allions chez lui il nous exhortait à reprendre le combat pour que cela cesse».

Le témoin qui aura préférer rester à Abidjan pour témoigner poursuit: « Quand nous avons vu que les choses se compliquaient à Abobo, l’armée est passée en tète des opérations, mais en ce temps précis c’était des opérations de patrouille et c’est au cours des patrouilles que nos éléments ont été attaqués, comme nous avons vu que y’avait bcp de policiers de tués, c’est là que l’armée est passée en avant. Après bien entendu quand vous êtes attaqués vous répondez. »

C’est alors que le bureau du procureur s’est interrogé de savoir « Qui a demandé à l’armée de prendre le contrôle ? ».

« Est ce que réellement on a besoin d’un ordre quand nos éléments sont attaqués» a répondu le général poursuivant avant d’en terminer avec ce premier jour d’audience, « si au cours d’action de protection d’Abobo on est attaqué, nous ripostons, il faut avoir une réaction appropriée» a expliqué celui qui durant la crise commandait des forces terrestres.»

Rendez vous demain pour le second jour d’audience à la Haye du général Detho Letho.

Amy Touré, Abidjan

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