L’effet a été spectaculaire sur les plages de Saly, la Somone ou encore Popenguine, avec une eau soudainement très colorée près de la côte. Un phénomène dû à ce qu’on appelle un « bloom » : l’explosion de la concentration d’une micro-algue explique Patrice Brehmer, chercheur à l’IRD.
Noctiluca scintillans
« Dans le cas d’espèce, le Noctiluca scintillans, c’est un dinoflagellé qui est toxique pour l’environnement de manière indirecte, explique le chercheur. Quand il y a des explosions comme ça de populations, il peut produire de fortes concentrations d’ammoniaque et faire chuter le niveau d’oxygène dissous dans la mer. »
Si loin, si proche : Au fil de l’eau en Casamance, au cœur de la réserve de Kalissaye
Le phénomène serait lié à des facteurs climatiques, avec une remontée brutale des températures de la mer, et la fin des alizés, donc des vents de nord-est. Il va rapidement s’estomper, selon le chercheur, mais pourrait devenir récurrent, et perturber la chaîne alimentaire. Les Noctiluca scintillans consomment en effet les diatomées, à la base de la chaîne alimentaire pour les petits pélagiques et le Yaboy
Au Sénégal, des questions et inquiétudes émergent après l’apparition brutale de nappes d’une couleur marron-orange à la surface de la mer, sur la Petite Côte, au sud de Dakar. Des scientifiques du Centre de recherches océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT) et l’Institut de recherches pour le développement (IRD) ont mené l’enquête, avec la participation citoyenne de riverains : le coupable est une micro-algue, inoffensive pour l’homme, mais potentiellement toxique pour les organismes marins.
L’effet a été spectaculaire sur les plages de Saly, la Somone ou encore Popenguine, avec une eau soudainement très colorée près de la côte. Un phénomène dû à ce qu’on appelle un « bloom » : l’explosion de la concentration d’une micro-algue explique Patrice Brehmer, chercheur à l’IRD.
Noctiluca scintillans
« Dans le cas d’espèce, le Noctiluca scintillans, c’est un dinoflagellé qui est toxique pour l’environnement de manière indirecte, explique le chercheur. Quand il y a des explosions comme ça de populations, il peut produire de fortes concentrations d’ammoniaque et faire chuter le niveau d’oxygène dissous dans la mer. »
Si loin, si proche : Au fil de l’eau en Casamance, au cœur de la réserve de Kalissaye
Le phénomène serait lié à des facteurs climatiques, avec une remontée brutale des températures de la mer, et la fin des alizés, donc des vents de nord-est. Il va rapidement s’estomper, selon le chercheur, mais pourrait devenir récurrent, et perturber la chaîne alimentaire. Les Noctiluca scintillans consomment en effet les diatomées, à la base de la chaîne alimentaire pour les petits pélagiques et le Yaboy