04162024Headline:

Afrique : un hélicoptère militaire Français viole la frontière étatique de la Guinée équatoriale

Six militaires français ont été arrêtés, le jeudi 29 juillet 2021, à l’aéroport de Bata, la capitale économique de la Guinée équatoriale, « après avoir posé leur hélicoptère la veille pour se ravitailler en carburant », assure la France. La Guinée équatoriale, elle, soupçonne un espionnage. Ci-dessous, la note d’information du Bureau d’information et de presse de Guinée équatoriale.

La force aérienne équato-guinéenne a intercepté un hélicoptère militaire français à l’aéroport international de Bata. Que fait un hélicoptère militaire français en survolant sans autorisation l’espace aérien équato-guinéen ? Est-il légal d’atterrir sans autorisation ni permis dans un aéroport étranger ? Pourquoi les pilotes d’un hélicoptère militaire français insistent-ils pour atterrir en Guinée équatoriale sans autorisation ?

Le ministère équato-guinéen de l’Aviation civile assure qu’un hélicoptère militaire de transport lourd a fait un parcours de milles nautiques sur la zone continentale de l’espace aérien du pays. Aviation civile affirme que cet aéronef militaire français a violé la frontière étatique de la Guinée équatoriale.

L’incident militaire ouvre la voie à se demander : Quelle est la véritable mission de cet hélicoptère militaire français sur le territoire équato-guinéen ? Peut-on parler d’une tentative d’invasion militaire lancée par Paris contre la Guinée équatoriale ?

D’après le ministre de l’Aviation civile, cet hélicoptère n’avait pas du permis ni d’autorisation pour survoler l’espace aérien équato-guinéen et bien moins pour atterrir à l’aéroport de Bata, mais quand même, l’armée française a pris arbitrairement la liberté d’atterrir, « violant systématiquement la frontière étatique de la Guinée équatoriale » ; mais les pilotes auraient menti aux autorités de l’aviation en affirmant qu’ils disposaient d’autorisation, tandis que les départements compétents du pays disent ne pas connaître cette autorisation et déclarent également que l’action est qualifiée de « violation grave des normes internationales de l’aéronautique, une provocation directe et une attaque contre la sécurité nationale ».

Aucun aéronef de l’armée française figure dans la liste d’Aviation pour survoler cette année l’espace aérien équato-guinéen, selon assurent les autorités, qui qualifient d’ailleurs cette attitude de suspecte ; un événement qui seulement pourra être expliqué par les autorités françaises.

Bureau d’information et de presse de Guinée équatoriale

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