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Taekwondo / Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen Alassane Ouattara: Le rêve de Bamba Cheick Daniel totalement réalisé

Petit à petit, le Centre sportif, culturel et des Tic Alassane Ouattara (Cscticao) est en train de vêtir son costume d’instrument national. Lundi, la Commission des affaires culturelles et sociales du Sénat a examiné et ratifié l’ordonnance N° 2021-189 du 28 avril 2021 portant sur sa création, ses attributions, son organisation et son fonctionnement. Les questions d’organisation et de fonctionnement réglées, le patron des Sports, accompagné du président du Conseil d’administration du Centre, Bamba Cheick Daniel, ancien ministre de l’Administration du territoire et ancien président de la Fédération ivoirienne de taekwondo devront revenir, si tout se passe comme prévu, pour évoquer les détails liés au financement.

C’est le ministre des Sports, Paulin Claude Danho qui a eu le privilège de présenter le projet à la tribune de la Chambre haute du Parlement ivoirien. Et la quinzaine de vénérables sénateurs présents à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix n’ont pas eu grand-chose à dire. Hormis quelques inquiétudes portant sur l’entretien et la pérennité de cette entreprise ô combien noble. Des inquiétudes battues en brèche, grâce à l’éloquence dont seul le commissaire du gouvernement a le secret, mais surtout la force des arguments évoqués. « Le choix de la Corée de construire cet édifice chez nous vise à faire de la Côte d’Ivoire le cœur du développement du taekwondo en Afrique. Ce centre va créer, en effet, un pôle d’activités économiques, des emplois directs et indirects pour les Ivoiriens », a relevé Danho Paulin. Un grand moment dans l’existence de cet édifice rêvé par la Fédération ivoirienne de taekwondo au moment de la présidence de Bamba Cheick Daniel. Un projet de construction qu’ils ont
réussi à incruster parmi les projets de coopération au développement convenus par les gouvernements coréen et ivoirien, en 2014 lors de la visite officielle en Corée du Président Alassane Ouattara. La Corée ne pouvant pas traiter directement avec une fédération à l’intérieur d’un État. Érigé en plein cœur de la capitale économique, le bâtiment, un don de la République de Corée, à hauteur de 6,5 milliards de F Cfa contre 1, 3 milliards de la Côte d’Ivoire, consacre plus de soixante ans de coopération et d’amitié avec la Côte d’Ivoire. Le projet qui vise à promouvoir, améliorer la pratique du taekwondo, à travers la mise en œuvre de programmes spécifiques, va abriter des compétitions autres que le taekwondo et donne au centre tout son caractère multifonctionnel.

Le Chef de l’Etat a tenu à prendre part à la cérémnie d’inauguration l’année dernière.

Pour comprendre toutes ces procédures, il faut dire que l’accord-cadre signé du 21 octobre 2020 par le ministre des Sports Paulin Claude Danho, l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica) et la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd) a décidé d’une structure de type particulier pour ce centre. Cet accord-cadre détermine le statut juridique et institutionnel du centre, c’est-à-dire sa modalité de gestion. Une fois validée, il rentre dans la juridiction de la Corée et de la Côte d’Ivoire et de son contenu, découlent les autres textes d’application. C’est pourquoi au moment où est achevée sa construction, il convient de régler la question portant sur son organisation et son fonctionnement. A noter que pour le rôle primordial que le Cscticao jouera dans l’activité économique du pays, l’ordonnance présentée au Sénat est proposée sur les fondements de la loi des finances 2020, portant budget de l’État 2021

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