04192024Headline:

Côte d’Ivoire Inauguration du pont de Jacqueville: “N’oublier pas Gbagbo”

Pont Philipe Gregoire Yace

 pont à péage de Jacqueville: Ne pas oublier la part de Gbagbo

La population locale mobilisée pour accueillir le Chef de l’Etat
Jacqueville- La population du département de Jacqueville est mobilisée pour accorder samedi un accueil au Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qui va procéder à l’inauguration du pont réalisé sur la lagune Ebrié pour relier la ville du même nom.
D’un coût total estimé à plus de 22,5 milliards de FCFA, le pont de Jacqueville a une longueur de 608 m et comporte deux voies.
Ce pont à péage, dont les travaux ont démarré en août 2009, va mettre fin à la difficile traversée, depuis des décennies, des riverains du littoral des 3A.
Pour M. Sawadogo Tindaogo, membre du syndicat des transporteurs, certes le bac a rendu d’énormes services aux opérateurs économiques du département, mais grâce au progrès, les populations de Jacqueville doivent monter dans le train de l’émergence grâce à cet ouvrage.
Le préfet par intérim, Kouakou Kouadio Laurent, se réjouit également de la réalisation de ce pont qui met à plusieurs années d’enclavement du département.
(AIP)

Le pont de Jacqueville

Officiellement, le 8 juillet 2009 a marqué le début des travaux du pont de Jacqueville, confié à l’entreprise égyptienne Arab Contractors. Cet édifice public est le plus ancien parce qu’il date de plus de cinq années. Un chantier qui a connu plusieurs difficultés dans son exécution. D’abord, il y a eu le refus de certaines autorités traditionnelles (les peuples allandjan, aïzi et akouri – les 3A) de désenclaver leur région. Les barques étant les seuls moyens d’accès à cette île sablonneuse, détachée de la terre ferme à la faveur de la construction du canal de Vridi. Puis des conflits se sont déclenchés entre populations villageoises et pouvoirs publics. On a aussi parlé de l’abandon du chantier pour des pesanteurs spirituelles. Et enfin, la crise postélectorale, avec ses revers, et la politique ont pris le dessus. Des chocs qui ont pesé sur la bonne marche du projet.
En février 2013, l’on n’était qu’à 40% de taux de réalisation, quatre années après le démarrage du chantier, sans que les travaux n’aient réellement avancé des mois après. Dans son édition de septembre 2013, Côte d’Ivoire Economie classait le pont de Jacqueville au titre «des vastes projets… presque à l’arrêt», voire à l’abandon. Depuis, le gouvernement ivoirien, conduit par son Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a pris le devant pour donner un coup d’accélérateur à son édifice public. Comme une renaissance pour le pont de Jacqueville, redimensionné à 608,10 mètres de long et 10 mètres de large. Des ressources financières ont été urgemment débloquées pour que ce projet de 18,6 milliards de francs CFA aille de l’avant. Le 6 juin 2014, le chef du gouvernement ivoirien a effectué une visite de terrain pour voir les choses de plus près. «Nous sommes présentement à 70% d’exécution. (…) Nous envisageons de terminer l’ouvrage entre novembre et décembre 2014», avait-il précisé. L’échéance est-elle tenable ? A quelque quatre mois de la deadline, trois équipes de techniciens et ouvriers travaillent en alternance, nuit et jour, pour tenir la promesse du Premier ministre. Soulignons que ce pont a été réévalué à près de 22 milliards de francs CFA.

 

14 milliards de la France pour achever la construction des ponts de Jacqueville et Béoumi

Le gouvernement ivoirien a obtenu un appui financier de 14 milliards de FCFA pour la réalisation des travaux de construction des ponts de Jacqueville et Béoumi. Cette enveloppe financière va être décaissée sur les 60 milliards de FCFA, octroyé par la France à la Côte d’Ivoire dans le cadre du développement et de désendettement (C2D).
L’argent débloqué va donc servir à régler les arriérés des fournisseurs et de poursuivre les travaux de construction des deux ponts. Surtout que les deux chantiers accusent des retards. Pour le pont de Béouni, l’on n’a atteint seulement 18% d’avancement en octobre dernier, soit à près de la moitié du délai imparti pour la réalisation de l’ouvrage.Ce retard, d’après l’Agence de gestion des routes (Ageroute), a été provoqué par « les lenteurs administratives ». La construction de ce pont, entre dans le cadre du C2D. Le coût des travaux est évalué à 16 milliards de FCFA.Pour le pont de Jacqueville, il n’a pas pu être livrée cette année 2014, comme cela avait été prévue. Les autorités ivoiriennes, indiquent néanmoins que les travaux ont connu un niveau d’achèvement de 90%. Le coût de ces travaux est évalué à 22,5 milliards de FCFA.

(AIP)pont gbagbo

What Next?

Related Articles