En Côte d’Ivoire, le Conseil du Café Cacao (CCC) semble être abonné aux scandales financiers. Ce ne sont pas les premiers résultats d’un audit récemment réalisé au sein de l’institution, qui nous diront le contraire. Ce scandale serait à l’origine de limogeage de l’ancienne directrice générale, Mme Massandjé Touré-Litsé, pour mauvaise gestion. Le président Alassane Ouattara a nommé M. Yves Brahima Koné, nouveau directeur général du CCC, en août dernier.
Ce sont nos confrères du site d’information afrique-sur7.fr, qui ont vendu la mèche. Au cœur de la crise de la filière cacao et du Conseil du Café Cacao (CCC), les autorités ivoiriennes ont commis le cabinet KPMG, pour auditer le secteur afin d’en établir un diagnostic exhaustif du profond malaise. Une situation qui avait secoué l’économie ivoirienne en début d’année 2017.
Selon la même source, la première partie de son rapport d’audit, le cabinet avait, en effet, révélé des dettes d’opérateurs pour des contrats non exécutés évalués à 65 milliards de FCFA. L’audit laisse également entrevoir un népotisme (rattrapage) outrancier dans le recrutement du personnel.
Ce rapport produit par le cabinet KPMG a révélé que, toute une famille, dont père, mère, enfants, belle-mère, beau-frère, ou même des jumeaux travaillent tous au sein du Conseil du Café Cacao. Plusieurs agents avaient alors été recrutés sans avoir préalablement déposé un Curriculum Vitae (CV). Bon nombre d’employés sans niveau véritable auraient accédé à des postes de responsabilité.
Après la publication de ce scandale, le Directeur des opérateurs techniques (DOT) par qui le scandale serait arrivé a été limogé, par le nouveau DG, Yves Brahima Koné. Ce dernier, entend sortir la filière cacao de cette crise qui la secoue depuis le début d’année. Pour ce faire, il a nommé deux nouveaux adjoints afin de remettre le Conseil du Café Cacao sur les rails.
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