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Côte d’Ivoire/Affaire présidence APF: Guillaume Soro et ses avocats prêts à défier Ouattara et Soumahoro

L’ancien président du parlement ivoirien ne sous-estime rien dans l’affaire de contrôle du perchoir de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (AFP). Guillaume Soro, par le biais de ses avocats, a saisi l’institution pour exiger le strict respect des textes de l’APF.
Après sa candidature surprise annoncée la semaine dernière pour briguer le poste de la présidence de l’APF, l’ex patron du perchoir de l’Assemblée nationale ivoirienne passe à l’offensive. En concurrence avec son successeur Amadou Soumahoro, l’actuel président du parlement de la Cote d’Ivoire, Guillaume Soro saisi le bureau politique du parlement de la Francophonie pour que force reste à la loi.

Lors de la 27ème Assemblée régionale Afrique tenue récemment à Rabat au Maroc, les camps Soro et Soumahoro ont servi un « sketch diplomatique » peu ordinaire à la face du monde en revendiquant chacun le titre de la délégation officielle de la Cote d’ivoire. Une scène qui a tourné légèrement en faveur du député de Ferkéssedougou pour la simple raison qu’il est premier vice-président en fonction de l’AFP. Le camp de l’actuel président de l’Assemblée nationale ivoirienne, a quant à lui, le soutien indéfectible du président Alassane Ouattara.

Dans la correspondance des conseils de l’ancien premier ministre (2007 à 2012), l’on met en garde contre les multiples tentatives de déstabilisations de leur client. « Nous adressons aux membres du Bureau de l’APF un courrier les invitant à rappeler la stricte application des règles et usages au sein de cette organisation et ainsi mettre définitivement un terme aux vaines tentatives de déstabilisation dont notre client est l’objet et permettre à la prochaine Assemblée générale de l’APF de se tenir avec la sérénité requise », ont d’ores et déjà appelé les avocats de Soro dans un courrier adressé au bureau politique du parlement francophone.

Premier vice-président de l’APF depuis 2017, l’ancien protégé de Ouattara est candidat à la présidence de ce haut lieu de représentation. Entre-temps, il avait démissionné du perchoir de la chambre basse du parlement de son pays, une situation qui le met dans une position très peu confortable mais qui n’est pas illégale selon les textes de l’APF. Après son divorce avec le camp présidentiel, le natif de Kofiplé ne cesse de mettre les bâtons dans les roues d’ADO.

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