04242024Headline:

Côte d’Ivoire: Me N’dry Claver crie son ras-le-bol suite au projet de légalisation de l’homosexualité

Des voix s’élèvent pour criée leur mécontentement suite au projet de légalisation de l’homosexualité. Une nouvelle qui embrase le quotidien des ivoiriens et qui fait polémique.

En Côte d’Ivoire, la question de l’homosexualité divisent les Ivoiriens. Si pour les fidèles musulmans et chrétiens, la pratique de ce phénomène est proscrite par la Sainte bible et le Saint Coran, pour certains défenseurs des droits de l’homme, la liberté individuelle de l’homme doit être respectée. C’est surtout autour de ces avis partagés qu’est né ce débat qui alimente les causeries et autres discussions entre les populations.

Au nom de cette liberté individuelle, un projet de loi sur la question serait sur la table des députés, mais ça coince dans son adoption par les élus.

En effet, au rang des hommes de loi qui s’opposent, il y a maître N’dry Claver, ce célèbre avocat qui a déjà fait ses preuves dans sa fonction d’avocat comme c’est le cas sur le dossier Charles Blé Goude à la CPI.

En effet, Me Claver s’oppose catégoriquement au vote d’un tel projet de loi dans notre pays. Dans une publication faite ce lundi sur sa page facebook, l’avocat pense que la facilité de se faire de l’argent ne devrait pas pousser les autorités ivoiriennes et les élus de notre parlement à ” tuer” nos valeurs morales qui régissent la société ivoirienne. Il a donc pris l’exemple du pays voisin, le Ghana qui, au nom du respect de ses valeurs sociales et ancestrales, n’est pas prêt à accepter ce genre de loi sur son sol. Et c’est le président Nana Akufor Addo qui le décide :

“Le Ghana a aussi besoin d’argent pour son développement. Mais des valeurs morales ne peuvent être marchandées. Le mariage homosexuel n’aura jamais lieu sous mon mandat” : Président Nana Addo-Kuffuor” paraphrase-t-il les propos du président ghanéen.

A en croire Me Claver, le respect de chacun ne devrait pas signifier qu’on doit contraindre la majorité à accepter ses penchants. Autrement dit, ce n’est pas parce qu’un homosexuel a le droit d’être qu’on devrait légaliser ses travers au détriment de nos valeurs morales qui fondent notre société : ” Sinon le consommateur de drogue demandera lui aussi qu’on légalise la consommation de la drogue ” justifie-t-il sa position.

“Respecter le choix de chacun, ce n’est pas légaliser tous les penchants. Si tu veux, possède tes vices. Mais n’impose pas à la société de les élever au rang de normes. Celui qui trouve librement son plaisir dans la consommation de la drogue devrait-il imposer à la majorité la légalisation de la consommation de cette substance? On vous respecte. Vous aussi respectez la majorité” a déclaré l’avocat de Blé.

DD

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