Le campus de Cocody pourrait connaitre des heures chaudes les jours à venir. Depuis le courant de la semaine, la Fesci a entamé une grève de 5 jours pour exiger des autorités ivoiriennes que des solutions soient trouvées à leurs requêtes qui visiblement semblent trainer dans les tiroirs. La grève prend fin le mardi 19 juillet mais avant terme, Assi Fulgence Assi, le secrétaire national de la Fesci appel ce lundi 18 juillet 2016, tous les étudiants à une grande mobilisation.
Faites un tour sur le campus de cocody ces temps-ci pour vous rendre à l’évidence que tout peut se gâter à tout moment. Car il existe une sorte de tension entre les étudiants et les policiers qui campent dans cet espace universitaire depuis un certain temps.
Du reste la cohabitation entre ces deux entités reste tendue au point que la Fesci dans la liste de requêtes faite, a exigé le départ des policiers du campus depuis cette nuit noire du 13 au 14 avril dernier où il y ‘ a eu des exactions exercées sur des étudiants et des cas de viols observés. Pour rappel, les problèmes des étudiants sont d’ordre académique et d’ordres sociaux.
En initiant cette grève sur toute l’étendue du territoire national, la Fesci espérait se fait entendre par les autorités compétentes. Quelques jours après l’entame de cette opération, l’organisation estudiantine se considère marginalisée. ‘’ Au lieu de résoudre nos problèmes, les autorités n’ont pour seuls intérêts que de nous déloger du campus au profit des Jeux de la francophonie… On nous demande de quitter le campus au plus tard à la fin du mois de juillet ’’ s’indigne le secrétaire national de la Fesci. Lequel prévoit une grande mobilisation des étudiants ce lundi 18 juillet 2016 sur le campus afin d’exprimer leur mécontentement aux autorités compétentes. ‘’ Nous irons jusqu’au bout de notre grève pour faire entendre raison à qui de droit ‘’ a martelé Fulgence Assi. ‘’ Il faut que nos autorités se penchent sur les problèmes des étudiants avec des solutions clés en main. Faute de quoi, nous n’abdiquerons pas ‘’ semble prévenir le premier responsable de la Fesci.
Menace, intimidation ou bluff, la Fesci semble être engagée dans cet autre combat.
Espérons que d’ici là, des pourparlers aient lieu afin de faire descendre les foyers de tensions qui couvent le campus.
Ange T. Blaise
imatin