04202024Headline:

Sangaré invite les militants et sympathisants du FPI à se tenir loin des élections locales du 13 octobre prochain.

Aboudrahamane Sangaré, président par intérim du Front populaire ivoirien, a invité les militants et sympathisants de son parti à s’abstenir de toute participation aux élections locales du samedi 13 octobre 2018.

C’était lors d’un point de presse tenu le mercredi 10 octobre 2018, à la résidence des Gbagbo sis à Cocody Riviera Golf. Raison invoquée, une Commission électorale indépendante (CEI) frappée « d’illégitimité et d’illégalité » et de surcroît à « la solde » du régime ivoirien actuel. A en croire M. Sangaré, cette institution, dans sa composition actuelle, ne saurait garantir aux Ivoiriens, la tenue d’élections véritablement transparentes et démocratiques.

« Au vu de ce qui précède, le FPI, soucieux de voir la Côte d’Ivoire renouer avec des élections véritablement transparentes et démocratiques, n’a pas d’autre choix que de se tenir éloigné des élections locales du 13 octobre 2018, élections dont il a été délibérément exclu par le Chef de l’Etat, et qu’il considère d’ores et déjà comme illégales et illégitimes. En conséquence, a-t-il poursuivi, le FPI demande à tous ses militants et sympathisants partout sur l’ensemble du territoire, à tous les démocrates et à l’ensemble des Ivoiriens, de s’abstenir de prendre part à ces élections-piège du 13 octobre 2018 », a confié M. Sangaré.

Aboudrahamane Sangaré a également prévenu que le FPI ne reconnaîtra pas les résultats de ces élections. « Le FPI ne cautionne ni candidat ni parti ou groupement politique pour ces élections locales, cette énième forfaiture de M. Alassane Ouattara (…) Le FPI ne reconnaitra pas les résultats des élections locales du 13 octobre et invite les Ivoiriens à ne pas reconnaitre ces résultats”, a-t-il déclaré. Pour lui, une quelconque participation du FPI au scrutin du 13 octobre 2018, conforterait M. Ouattara dont « l’objectif est de faire croire à l’opinion internationale et particulièrement à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples que les Ivoiriens n’ont rien à reprocher à la CEI actuelle et qu’ils peuvent s’en accommoder ».

Sur la question de la réforme de la CEI et de l’exigence d’élections transparentes, démocratiques et inclusives, le FPI demeure inflexible sur sa position. « Le FPI réaffirme sa ferme détermination à mener maintenant et demain, le combat de la transparence électorale qui passe par une CEI réformée de façon consensuelle, un découpage électoral équitable et consensuel, un fichier électoral assaini dans un cadre consensuel et un environnement électoral sécurisé », a-t-il conclu

Jean Kelly Kouassi (Stg)

koaci.com

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