« Avant que Papa Wemba ne monte sur scène, il était au pied du podium, il m’a fait un gbô (Salutation avec le poing fermé), il avait le visage serein, la tête baissée, il m’a demandé si le micro ça va, j’ai répondu oui c’est bon. Sur le podium, j’étais le back-liner, c’est à dire celui chargé des micros sur la scène. Quand Papa Wemba est tombé, ma préoccupation était de retirer le micro pour faire de la place aux secouristes et surtout pour éviter des vols, puisque les Congolais, j’ai plusieurs fois travaillé avec eux, profitent de ce genre de situations pour commettre des vols. Et je me suis arrêté un instant et j’ai vu ses danseuses en train de pri142er. A l’intérieur de moi-même je me disais, mais le Monsieur est en train de mourir au lieu de lui faire un massage cardiaque, vous êtes en train de prier. Et puis après je me suis dit, ce n’est pas mon rôle de le secourir et je suis descendu de la scène », a-t-il avoué.  Depuis la mort du roi de la Rumba congolaise sur la scène du FEMUA 9, les réseaux sociaux s’enflamment autour d’une vidéo tentant d’expliquer, images à l’appui, que Papa Wemba aurait été empoisonnée sur scène. Une analyse grotesque battue en brèche par une simple analyse des images et par l’équipe de l’artiste, qui entend porter plainte.

En se basant sur les images du concert, les auteurs de la rumeurs expliquent avoir remarqué un “curieux manège” de la part d’un technicien qui enlève un micro sur pied de la scène, avant d’en apporter un nouveau.  Avec les précisions de Nestor, le technicien mis en cause, nous espérons que la polémique prendra définitivement fin.

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