L’affaire Procureur de la République contre Guillaume Soro et autres est entrée dans la phase de la plaidoirie des avocats de la partie civile et de la défense et du réquisitoire du chef du parquet du tribunal pénal.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, n’en a pas encore fini avec la justice de Côte d’Ivoire.
Le Procureur Richard Christophe Adou, n’y est pas allé de main morte. Prison à vie pour Guillaume Kigbafori Guillaume, 20 ans de prison pour ses principaux lieutenants dont Kamaraté Souleymane dit Soul to Soul, Me Affoussiata Bamba Lamine et Moussa Touré. Ce sont les peines que le Procureur du Tribunal du Plateau a requis contre l’ancien président de l’Assemblée nationale et certains de ses compagnons.
Les avocats de la partie civile représentant l’État de Côte d’Ivoire ont quant à eux, non seulement demandé la condamnation des accusés, mais au paiement de 5 milliards de francs CFA.
Les plus chanceux auront été, Alain Lobognon, Simon Soro, Rigobert Soro et Félicien Sékongo, le parquet criminel a requis une condamnation ferme de 17 mois de prison et au paiement d’une amende de 500.000 francs chacun. Les charges retenues contre ceux-ci, c’est le trouble à l’ordre public, diffusion et divulgation de nouvelles fausses.
En plus des peines requises, le Procureur Richard Adou demande au tribunal la dissolution de Générations et peuples solidaires (GPS). Il reproche au mouvement politique proche de l’ancien président de l’Assemblée nationale d’être une sorte de creuset où se fomente les complots contre l’État, de troubles à l’ordre public, etc.
Les avocats de la défense ont estimé que le dossier de la charge est léger et repose sur des faits qui n’existent pas.
Concernant les armes saisies au cours des perquisitions, la défense dit qu’il est normal que ces armes aient été entreposées au siège de GPS à la Riviera Golf du fait qu’il a servi de quartier général aux actuelles autorités au pouvoir pour y assurer la sécurité.
Faut-il le rappeler, l’ancien Premier ministre et ses proches sont poursuivis pour atteinte contre l’autorité de l’État, atteinte à l’intégrité du territoire, trouble à l’ordre public et divulgation de nouvelles fausses.
Théodore Sinzé