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« Miss Littérature Afrique » édition 2021 : Qui remplacera l’ivoirienne Soro Aicha Yélé, vainqueur de la compétition en 2019

Le concours « Miss Littérature Afrique » 2021, qui vise à promouvoir la littérature auprès des jeunes filles, va connaitre son dénouement le 24 juillet 2021 à l’Hôtel Azalaï de Cotonou (Bénin). Les huit (8) candidates qualifiées pour la finale, vont se disputer la couronne de l’ivoirienne Soro Aicha Yélé, vainqueur de la compétition en 2019.

Atsou Zita Elom (Togo), Kodjineloum Toïdibaye Grâce (Tchad), Yacouba Moussa Faïza (Niger), Bitibaly Zerbo Rose (Burkina Faso), Ekoto Mbida Gloria Orlane (Cameroun), N’tamon Bedabah Adèle (Côte d’Ivoire), Kadiatou Grâce Camara (Guinée) et Karimou Inas Adéfounkè (Bénin), sont les finalistes de l’édition 2021 du concours. Le 24 juillet, la meilleure d’entre elles sera couronnée. “Les candidates seront évaluées à travers une œuvre imposée qui parle de problèmes entre les couples et des problèmes politique.

Elles auront à présenter leur pays afin de les tester sur la prise de parole en public. Aussi, elles vont répondre aux questions de culture générale et seront soumises à un sujet de réflexion”, a fait savoir Pacôme Christian Kipré. L’écrivain ivoirien va participer en tant que panéliste, à un colloque qui se tiendra le 23 juillet en marge du concours.

« L’impact des contes et légendes sur les nouvelles générations aujourd’hui » est le thème de cette deuxième édition du concours.

“Nous avons choisi ce thème parce qu’après analyse, il ressort qu’en Afrique, nous transmettons une tradition orale et aujourd’hui, les contes et légendes commencent à être inexistants dans l’éducation de l’enfant. On peut se rappeler encore des histoires de Tiéni Gbanani et autres. C’est à nous de transmettre ce savoir, ces connaissances aux plus jeunes qui ont besoin de repères”, a expliqué Pacôme Kipré.

L’auteur en a profité pour appeler les pouvoirs publics à se pencher sur ce concours. “Il faudrait que les organisateurs du concours soient accompagnés. Toutes les dépenses sont faites sur fonds propres, sans appui institutionnel, alors que ce concours contribue au rayonnement de notre pays, et permet aux jeunes filles de montrer leur potentiel” lâche l’auteur.

M. Kipré a profité de l’occasion pour lancer un appel aux décideurs afin d’accompagner cette initiative, qui, selon lui, vient pour faire renaitre les traditions africaines qui commencent à être inexistantes.

Pour rappel, c’est Adèle N’Tamon, âgée de 21 ans et étudiante en Master 1 en droit des affaires dans une université privée, qui va représenter la Côte d’Ivoire le 24 juillet prochain à Cotonou.

Avec RTI info

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