En Inde, un bébé est né avec une rare pathologie qui a surpris le corps médical : plus de 60 % de son corps était recouvert de poils épais et noirs. La naissance de ce petit garçon a eu lieu au CHC Bawan à Hardoi, dans l’Uttar Pradesh, et s’est déroulée sans incident. C’est après la naissance que les médecins ont constaté cette anomalie cutanée impressionnante.
Après examen approfondi, le bébé a été diagnostiqué avec un nævus mélanocytaire congénital géant, qui est causé par un défaut lors de la formation de l’embryon. Ce type de nævus peut mesurer jusqu’à 40 centimètres de diamètre et peut entraîner une croissance excessive des poils, connue sous le nom d’hypertrichose. Selon les experts, la surface d’un nævus peut être plate, rugueuse, surélevée, épaissie ou bosselée.
Outre les complications d’ordre cosmétique, cette affection peut avoir des conséquences plus graves. Bien qu’elle ne soit pas mortelle en soi, elle peut augmenter le risque de cancer de la peau chez l’enfant. De plus, elle peut conduire à la formation de cellules productrices de peau dans les tissus du cerveau et de la colonne vertébrale, ce qui peut entraîner des maux de tête, des vomissements, des crises d’épilepsie et même des tumeurs cérébrales.
Ce n’est pas le premier cas d’hypertrichose signalé en Inde. Un adolescent de 13 ans, Lalit Patidar, est atteint du “syndrome du loup-garou” depuis son enfance. Une infirmière a remarqué son affection et a alerté un médecin qui, après l’avoir examiné, a rassuré que l’enfant n’avait rien de grave. Cependant, pour des raisons esthétiques, le médecin a recommandé de raser la tête du garçon.
Ces cas d’hypertrichose mettent en évidence l’importance de la recherche médicale pour comprendre ces rares affections cutanées et développer des traitements adaptés. En attendant, les médecins suivent attentivement ces patients pour s’assurer de leur bien-être et prendre les mesures appropriées pour leur santé.