En Algérie, les graves incendies qui ont ravagé les forêts de montagne en Kabylie du Nord ont provoqué un profond chagrin parmi de nombreuses familles qui pleurent leurs proches décédés. Ces incendies, désormais éteints, ont tragiquement emporté la vie de 34 personnes, détruit des maisons et laissé de vastes zones forestières réduites en friches noircies.
Ces terribles feux ont ravivé les traumatismes des catastrophes des années précédentes, au cours desquelles des centaines de personnes avaient déjà perdu la vie.
Dahouch Mouloud, député à l’Assemblée populaire nationale, a déclaré : “Nous sommes actuellement dans le village de Souk El-Jumaa, où nous assistons à l’enterrement d’une des victimes des incendies qui ont tout détruit dans l’État de Béjaïa. Cette douloureuse tragédie a marqué les deux derniers jours.”
Taher Chaiban, dont des membres de la famille ont péri dans les incendies, déplore la situation dans le village d’Ait Ousaleh : “Nous avons perdu environ 99 % de nos biens, en plus de subir des pertes humaines considérables. Les derniers chiffres font état de 16 victimes de ces incendies, issues de différentes familles.”
La région montagneuse de Béjaïa, située à 250 km d’Alger, a été l’une des plus durement touchées par ces incendies, qui ont été alimentés par la sécheresse et la canicule, avec des températures atteignant jusqu’à 48 degrés.
Pour aider les victimes, le ministre de l’Intérieur a annoncé la création d’une commission visant à accélérer le processus d’indemnisation. Cependant, malgré ces mesures, la douleur et les dégâts causés par ces incendies dévastateurs restent profonds et douloureux pour les familles et les communautés touchées.