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Arrêt de cours à l’Infas: Les enseignants réclament le salaire de décembre et des arriérés de primes

infas

Depuis le mardi 6 janvier 2015, les enseignants de l’Institut national de formation des agents de santé (Infas) ont arrêté les cours dans toute les antennes de l’école.

Nous l’avons observé à l’école de formation de base de l’Infas sise au sein du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Treichville, en début d’après midi, hier vendredi. Quelques étudiants qui espéraient une reprise des cours étaient encore visibles. Telle est la conséquence du mot d’ordre de grève décidé par les enseignants, le mardi dernier, au cours d’une réunion, avons-nous appris auprès des étudiants.

En effet, selon eux, les enseignants réclament le paiement des arriérés de primes d’encadrement de mémoire, de surveillance des examens de diplômes d’État et de prime d’enseignement qui remontent, pour certains en 2012. « Ils réclament surtout le paiement de leur salaire du mois de décembre 2014 », affirment-ils. C’est d’ailleurs le non-paiement de leur dû de décembre qui est le véritable déclencheur de la grève, relèvent les étudiants. Ils ont ajouté que les maître-assistants et docteurs de la faculté de médecine qui leur dispensent des cours en imagerie médicale se sont montrés solidaires des enseignants titulaires de l’établissement.

A en croire les étudiants, les grévistes ont déclaré que la grève va se poursuivre le lundi 12 janvier et au delà, si aucune solution n’est apportée à leurs revendications. Selon d’autres sources, les enseignants ne sont pas les seuls à être touchés par le non-paiement du salaire de décembre. Même le personnel administratif est concerné. « A l’infas, personne n’a reçu son salaire de décembre. C’est sans le sous que les gens ont passé les fêtes de fin d’année », déplorent-elles. Elles ont accusé l’agent comptable qui refuse de décaisser l’argent. Les responsables de l’Institut que nous avons rencontrés n’ont pas voulu se prononcer sur le sujet. Souffrant eux aussi du non paiement de trois mois de bourse, les étudiants se disent « solidaires » des enseignants. Toutefois, ils craignent pour leur année académique qui risque de prendre un coup. « Après, ce sont eux qui diront que nous sommes mal formés », s’est plaint un étudiant. Ils en appellent à l’intervention de la ministre Raymonde Goudou Goffie

 

César DJEDJE MEL

linfodrome

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