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Côte d’Ivoire – Sept policiers arrêtés et déférés devant le Tribunal militaire/Les faits

marche frci

Sept policiers, dont deux adjudants et cinq sergents, ont été arrêtés et déférés devant le Tribunal militaire d’Abidjan depuis quelques jours.

Selon des sources proches du dossier, ces agents de la police nationale, tous de la préfecture de police de Daloa, ont été épinglés par l’Unité de lutte contre le racket (Ulcr). Ils seront jugés le mardi 8 décembre prochain, à partir de 8 H, au Tribunal militaire d’Abidjan, pour les faits à eux reprochés. Au terme de son « réquisitoire inculpatoire » à la rentrée judiciaire 2015-2016, le commissaire du gouvernement avait promis intensifier la lutte contre le racket. Ange Kessi avait indiqué que les procès sur les racketteurs auront lieu, sans arrêt, jusqu’à ce que le dernier racketteur quitte les routes et barrages. Une promesse qu’il veut tenir avec le passage devant le tribunal militaire des 7 agents interpellés. Les autorités ivoiriennes ont entrepris des actions d’envergure contre le racket routier et les barrages militaires illégaux. Plusieurs hauts responsables civils et militaires du pays ont convenu d’intensifier la lutte en vue d’enrayer le fléau ou de le réduire de façon drastique. En juillet 2015, Ange Kessi accordait une audience à une délégation de l`Unité de lutte contre le racket (Ulcr) conduite par le capitaine Oulote Pierre de la police nationale. Ange Kessi a réceptionné, ce jour-là, 18 procédures établies à l’encontre des forces de l’ordre. Ajoutés aux 38 dossiers déjà enregistrés, cela fait un total de 56 dossiers sur la table du procureur militaire, qui a félicité les enquêteurs qui font un ”excellent” travail sur le terrain. Il leur a demandé de continuer sur leur lancée afin de juguler le racket, ce fléau social qui met à mal l’économie nationale. «C’est un fléau social qu’il faut régler. Le racket a un caractère particulier puisqu’il fait partie des 501 articles du code pénal. Nous n’allons pas baisser les bras. Ces cas de flagrance vont constituer de véritables exemples de répression », avait menacé le procureur militaire, qui a également demandé la contribution de la population à la lutte. «On demande à la population de nous aider à booster la répression du racket. Tant que le dernier racketteur n’a pas quitté les routes et les corridors, nous n’allons pas nous arrêter», avait déclaré Ange Kessi.

Cyrille DJEDJED

L’INTER

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