04262024Headline:

Benin: Yayi Boni pensait faire un 3ème mandant-Sa reaction sur la limitation des mandats

yayi boni

Salué pour l’alternance démocratique dans son pays, Boni Yayi a pourtant son avis sur la question (lire cet article). En effet, si l’ancien président dit ne pas regretter d’avoir respecté la constitution de son pays, le Bénin, il a tenu à apporter des nuances quant à la généralisation du concept de l’alternance politique en Afrique.

En effet répondant aux questions de nos confrères du site Afrique Connection, Boni Yayi, actuellement dépêché en Guinée équatoriale par l’Union Africaine comme chef de la mission d’observation des élections, a abordé le thème de l’alternance politique en Afrique.

Pour commencer, Boni Yayi n’a pas voulu s’ériger en donneur de leçon, bien que la presse internationale salue l’alternance dans son pays le Bénin. Il a affirmé que chaque pays est spécial, et qu’on ne peut généraliser un concept.

“L’alternance en tant que telle, parlons-en. Si un président peut faire mieux, qu’on le laisse le soin. Si le peuple dit qu’il est efficace pour nous aujourd’hui … ” a affirmé Boni Yayi

Il a affirmé qu’un débat doit se faire en Afrique sur la limitation des mandats, rappelant le cas de l’Allemagne où Merkel, “sa soeur”, va postuler pour un quatrième mandat sans que cela ne porte préjudice au pays et sans qu’elle ne soit traitée de tous les noms :

“L’alternance peut aussi paraître comme un mécanisme qui vient détruire les acquis lorsque le président est à l’écoute du peuple, et que le peuple estime que ce président-là doit continuer. Parce qu’en son temps le peuple continue de se nourrir, de s’habiller, de s’éduquer, se soigner (…) Donc, je pense qu’il y a un débat que nous devons faire en matière de limitation des mandats. Non pas que je regrette. J’ai fait ce que la constitution m’a prescrit. C’est de mon devoir de respecter le peuple béninois, parce que c’est le peuple qui l’a arrêté de manière consensuelle. ” a t-il déclaré

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