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Côte d’Ivoire: Agrobusiness: Mon Hevéa prêt à payer les RSI (Avocat)-Voici comment

Par un courrier en date du 20 mars, Le groupe Agronomix – Mon Hevéa annonçait par un courrier de son avocat s’être rendu en Côte d’Ivoire pour adresser une mise en demeure aux 16 banques dans lesquelles sont domiciliés ses fonds. A travers une nouvelle publication,  dont nous avons reçu une copie, la structure fait état de son refus de la contre-proposition des pouvoirs publics ivoiriens, en expose les raisons et se propose de payer les RSI.

« La solution proposée par les pouvoirs publics ivoiriens qui consiste au remboursement des souscripteurs sur la base d’enrôlement sur la liste, n’a pas été acceptée par le Groupe Agronomix – Monhevea. » Il explique son refus par le fait qu’il « dispose de filiales à l’étranger (France, Angleterre, USA et Canada) de sorte que les souscripteurs du groupe, qui sont un peu partout dans le monde, ne peuvent pas nécessairement se déplacer en Côte d’Ivoire pour s’inscrire sur une liste.»

Il renouvelle son intention de faire récupérer son RSI « à chaque souscripteur de Côte d’Ivoire comme à l’étranger.» Pour plus de chances d’aboutir à une solution satisfaisante pour toutes les parties, il mène de front deux procédures, à savoir la judiciaire ainsi que celle d’un arrangement à l’amiable. Le groupe dit avoir accepté de « faire des concessions afin de montrer sa bonne foi aux pouvoirs publics ivoiriens.»

Puisque ce sont les souscriptions qui sont rapprochées aux entreprises du secteur, le Groupe Agronomix – Mon Hevea, comme nous le révélions après des contacts avec le cabinet d’avocats franco-israélien Abitbol Associes, en charge des négociations avec les pouvoirs ivoiriens, a abandonné les souscriptions. Depuis l’éclatement de cette crise née de l’intervention des autorités ivoiriennes dans le dossier, le groupe a dû arrêter ses activités par la « force des choses ». Avec l’arrêt des « souscriptions » qui constituent l’infraction rapprochée aux entreprises du secteur, laquelle n’est plus d’actualité, Maître Paulin ESMEL, Avocat du groupe, en charge du volet judiciaire, fait savoir que « seule reste en suspens, la question du remboursement » des capitaux ou des RSI de ses souscripteurs.

À ce propos, « le groupe souhaite que cette mission soit confiée à ses avocats à charge » de ses intérêts pour « travailler en collaboration avec des magistrats ou fonctionnaires spécialement nommés à cette fin par les pouvoirs publics. » Le groupe A – MH dit très clairement « Si les pouvoirs publics l’autorisent », il est « disposé à commencer les paiements dès réception de cette autorisation.»

La balle est donc maintenant dans le camp des pouvoirs publics ivoiriens qui peinent à appliquer leurs propres solutions dans ce dossier. À ce jour, plusieurs milliers de souscripteurs n’ont reçu aucune somme engagée dans cette opération. D’autres personnes n’ont tout simplement pas leurs noms sur la liste de celles devant bénéficier des remboursements annoncés.

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